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6 règles de féminité que j'enfreins tout le temps

  Société, #

J'ignore si c'est parce que j'ai vécu dans le sud des États-Unis toute ma vie ou si c'est simplement générationnel. Ce que je sais en revanche, c'est qu'on m'a élevée dans le plus strict respect des règles de féminité. Les jeunes filles bien sous tous rapports ne disaient pas certaines choses et ne s'habillaient pas d'une certaine façon. Nous n'élevions pas la voix, nous ne tenions pas tête aux représentants de l'ordre, et nous présentions nos excuses. Constamment.

 

Je ne sais pas si c'est lié à l'évolution de notre société, où les gens refusent peu à peu de se faire rabaisser pour tout et n'importe quoi, à la fatigue engendrée par le fait d'être mère de deux enfants et de travailler depuis chez moi, ou à mon attitude désinvolte, mais je n'accorde plus aucune importance à la façon dont on voudrait que je m'habille ou me comporte en tant que femme.

1. Je ne cache plus mes bretelles de soutien-gorge

J'en ai assez de faire semblant de ne pas en porter. Débardeurs et décolletés périlleux requièrent un soutien-gorge spécial. Alors, depuis quelques temps, je privilégie le confort plutôt que le style. Chair, rouge, noir, jaune à rayures bleues, la couleur de mes soutiens-gorge se voit certainement. Soyez déjà content que j'en porte parce que...

2. Il m'arrive fréquemment de ne pas porter de soutien-gorge

Ne pas se soucier des bretelles qui se voient, c'est bien. Avoir les seins libres, c'est mieux! Oui, mes seins remuent quand je marche. Et ils ne sont plus de toute première jeunesse. Mais ça me va très bien. On entend même dire qu'il n'est plus nécessaire de porter un soutien-gorge.

Ma mère grimace en signe de désapprobation en lisant ça. Je vais peut-être perdre mon certificat de fille modèle.

3. Le maquillage n'est pas obligatoire non plus

Les rares fois où je me maquille, je le fais pour moi. Vous n'aimez pas mon visage au naturel, sans eyeliner, mascara, blush, poudre, fond de teint, fard à paupières ni rouge à lèvres? Alors, ne me regardez pas. J'habite dans le sud des Etats-Unis, où le taux d'humidité avoisine les 1 000%. Je suis trop vieille, trop grognon et (peut-être) trop libérée pour apprécier la sensation du maquillage qui dégouline sur mon visage.

4. La queue de cheval est une coiffure parfaitement acceptable

La dernière fois que j'ai utilisé mon sèche-cheveux, j'ai cru que quelque chose avait pris feu. C'était l'odeur de la poussière chaude... Ma laque, ma mousse coiffante, mon gel et les autres produits de ce type sont probablement bons à jeter. J'ai du mal à le dire, tant ils sont recouverts de poussière. Je sais à peine me brosser les cheveux et dégager mon visage, et ça me va très bien (je vais quand même faire une teinture pour dissimuler mes cheveux blancs).

Pendant des années, je me suis excusée pour tout. Quelqu'un se prenait les pieds dans ses lacets? J'étais désolée. Un autre était épuisé après avoir passé sa nuit à regarder Netflix? J'étais désolée. Bien sûr, je faisais preuve d'empathie, mais le jour où je me suis excusée auprès de ma table de cuisine pour lui être rentrée dedans j'ai compris qu'il fallait que ça s'arrête. Si c'est de ma faute, je suis désolée. Sinon, je ne m'excuse pas.

 

6. Oui, je dis parfois des gros mots

Pour information, j'essaye de faire en sorte qu'aucun enfant ne soit dans les parages avant de me lâcher. Il y a certains mots que les filles bien sous tous rapports ne sont pas censées employer, et on m'a jeté des regards noirs plusieurs fois pour avoir lancé un "putain!" un peu trop enthousiaste. Cela dit, c'est parfois nécessaire. Ce sont mes "enjoliveurs de phrases". Les "connasse" et autres ne me font plus peur non plus.

Je dois paraître complètement barrée à certains, et ce n'est pas grave. Lorsque j'ai abandonné les règles de la fille bien sous tous rapports que l'on m'a rabâchées quand j'étais enfant, j'ai aussi résolu de ne plus prêter attention à ce que les autres pensaient de moi. Je sais quand mettre un soutien-gorge et m'exprimer poliment. Ma mère m'a bien élevée, même si j'ai pris un autre chemin.

En gros, voilà: je ne juge pas les gens qui ont choisi de suivre les règles, de faire ce qu'on attend d'eux, de se mettre sur leur 31, et tout le reste. Tant mieux pour eux. Qu'ils fassent ce qui les rend heureux et leur donne confiance en eux.

Cela dit, je suis en guerre contre toutes les petites pressions sociétales qui me mettent vraiment hors de moi. J'ai décidé de me définir par la façon dont j'interagis avec le monde et dont je traite les gens. Le reste, c'est de la poudre aux yeux et ça ne m'intéresse plus du tout.

 

Source : www.huffingtonpost.fr


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John
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