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Afrique : comment aider les entrepreneurs ?

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Comment favoriser l'esprit d'entreprise en Afrique ?

Au Royaume-Uni, selon le centre pour les entrepreneurs, 86% des start-ups sont fondées par lesBritanniques. Les jeunes sont de plus en plus motivés à entreprendre dans le monde développé.Lors de la 15ème édition de l’événement « L’entrepreneur mondial de l’année (WEOY) », organiséà Monaco, 60 entrepreneurs de 53 pays, essentiellement des jeunes, étaient présents, et il a étéestimé qu’elles génèrent des revenus en hausse de l’ordre de 25 milliards de livres par an. Àl’heure actuelle, existent plus de 2000 innovations prêtes à entrer sur le marché dans le cadre duprogramme d’incubateur dans l’État de Californie, aux États-Unis. Pourquoi les jeunes dans les pays développés ne font pas la queue pour des emplois comme c’est la norme dans les régions endéveloppement comme l’Afrique ? Il y a certainement un large pan du système éducatif des paysdéveloppés qui encourage l’esprit d’entreprise.

L’éducation à l’entrepreneuriat a été une partieintégrante de l’architecture de l’apprentissage dans ces environnements, et les élèves, enparticulier les jeunes esprits, sont initiés à la désirabilité et aux perspectives de devenir un entrepreneur. Que pouvons–nous faire ? En Afrique en général et au Nigeria en particulier, on peut réorganiser et financer efficacement cesétablissements de formation professionnelle. À Aba, l’État d’Abia, au Nigeria, par exemple, l’ondispose d’un gisement en plein essor d’artisans et d’innovateurs des plus doués. Lesgouvernements des États, à travers des initiatives de partenariat public-privé, peuvent développeret optimiser de tels hubs technologiques ou centres de formation professionnelle au sein de leursprincipales enclaves commerciales. Ces centres fourniront des compétences minimalesd’alphabétisme comme une base pour les compétences professionnelles plus élaborées qu’ilsespèrent développer. Le programme des petites et moyennes entreprises (PME) lancé par le gouvernement nigérian il y a quelques temps a souffert de défis systémiques importants et ne pouvait pas tenir ses objectifsinitiaux. Pour compléter les activités économiques des banques commerciales, les banques demicrofinance se sont implantées, mais elles ont souffert des mêmes problèmes. Leurs créancesfurent bientôt transformées en actifs privés, siphonnant ainsi les bilans par un réseau deprocurations étroitement liées. Ceci a provoqué la frustration et l’effondrement de nombreuxarrivistes. Les jeunes doivent savoir que ce serait une perte de temps de passer un long séjour dans lesétablissements d’enseignement supérieur s’ils possèdent déjà une forte passion pour quelquechose en dehors des murs menant à un emploi de col blanc ou de col bleu.

Les institutions d’apprentissage sont beaucoup trop nombreuses au Nigeria, mais ne pouvaientguère prétendre être à la hauteur pour former de la main-d’œuvre efficace. L’entrepreneuriat doitêtre enseigné comme un outil créatif et devrait devenir une option naturelle dans la vie sociale etprofessionnelle des personnes. Les cursus de formation en Afrique doivent commencer à intégrerl’éducation à l’entrepreneuriat dans ses modules d’apprentissage, et devraient encourager sesjeunes innovateurs talentueux en leur offrant des possibilités d’exploiter leurs potentiels créatifs. Les grandes bourses d’études devraient être affectées aux aides au démarrage destinées auxinnovateurs talentueux pour qu’ils puissent développer davantage leurs talents. À l’heure actuelle, l’Afrique présente un environnement économique paralysant hostile aux innovations.

Par exemple, comment parvenir à développer une entreprise commerciale de rêvequand la famille est pauvre, ce qui exclut la possibilité de mobiliser le capital initial. Le nombre de jeunes migrants issus des zones rurales se bousculant pour gagner leur vie dansdes villes comme Lagos ne cesse de croître. Cela pose un énorme défi démographique. Il existedéjà un nombre alarmant de jeunes se bousculant pour l’espace et se battant pour les faiblesinstallations et infrastructures des villes. Que pouvons-nous faire de plus ? Les brevets et les droits de propriété intellectuelle peuvent en outre être protégés par legouvernement au nom des personnes qui les ont conçus. Certains des esprits inventifs locaux auNigéria dans les années 1980, qui ont été frustrés par le manque de moyens et par l’hostilité del’environnement des affaires dans le pays, ont été soutenus et intégrés par des structuresétrangères où leurs talents ont pu pleinement s’épanouir.

Un exemple en est le célèbre technicien né à Mbaise (État d’Imo au Nigeria), Damian Anyanwu, qui est l’auteur de nombreuses inventions allant d’émetteurs de radio utilisant des herbes à desantennes de télévision et des hélicoptères de fortune. Je suis stupéfait d’apprendre qu’il a étérepéré par une entreprise américaine, où il est devenu un technicien passionné par les technologies de l’information et de la communication. Le gouvernement, à travers ses institutions, doit chercher à valoriser les produits fabriqués au Nigeria à travers ses agences d’orientation culturelle et sociale. Qui a dit que les vêtementsfabriqués à Aba ne peuvent rivaliser avec d’autres tissus fabriqués ailleurs dans le monde ? Source : www.contrepoints.org


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