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Burkina Faso : arrestations de plusieurs proches de Blaise Compaoré

  Politique, #

Plusieurs cadres du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) ont été arrêtés par la police Burkinabé. Les proches de l'ancien président Blaise Compaoré sont soupçonnés de vouloir préparer une insurrection à l'approche du vote du nouveau code électoral.

Le secrétaire général du CDP et ex-maire de la ville de Bobo-Dioulasso, Salia Sanou, a été interpellé puis placé en garde à vue. D'autres proches membres du parti proches de Blaise Compaoré ont aussi été arrêtés par les forces de sécurité. D'après les médias burkinabè, parmi eux il y aurait Salif Kaboré, ancien ministre des Mines et de l'Énergie, ou encore Rasmane Ouédraogo, président de la Nouvelle Alliance du Faso, un nouveau parti qui a dit vouloir investir le général Djibril Bassolé comme candidat à la présidentielle du 11 octobre 2015.

Mardi, des appels à manifester contre ce projet ont été lancés par des organisations de la société civile soutenant Blaise Compaoré. Des appels de contre-manifestations ont été lancés par des associations soutenant pour leur part la transition.

Lundi, le ministre Barry a menacé d'interpeller toute personne "coupable de trouble à l'ordre public, d'atteinte à la sécurité des personnes et d'atteinte à la sûreté de l'Etat".

Alors que les autorités n'ont fait pour le moment aucune déclaration, le CDP a prévenu qu'il s'opposerait "vigoureusement", seul ou avec les "forces politiques et sociales alliées", au vote, mardi, d'un projet de loi qui prévoit d'exclure les proches du président déchu des élections d'octobre.

 

Le projet de loi décrié, proposé par le gouvernement et amendé par des députés issus de la société civile et de l'ex-opposition, majoritaires au Conseil national de transition (55 membres sur 90), vise à modifier le code électoral.

Il prévoit d'"exclure de toutes les élections tous les membres du dernier gouvernement du président Compaoré et toute personne qui a soutenu ouvertement ou publiquement la modification de l'article 37 de la Constitution".

Blaise Compaoré, par sa volonté de réviser cet article afin de se maintenir au pouvoir, avait provoqué fin octobre une insurrection populaire qui l'avait contraint à démissionner et fuir à l'étranger après 27 ans de pouvoir.

 

AFP


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eva
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