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Casablanca, la Finance City panafricaniste

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  Business, #

Que voulaient les pères du panafricanisme ? Arrêtons-nous dans le temps au Congrès de Manchester, en 1945, où trois hommes, George Padmore, William E. B. Du Bois, Kwame Nkrumah, se sont définitivement imposés comme les leaders du panafricanisme pendant cette période qui va mener les pays africains à l'Indépendance. Finalement, ils ne voulaient rien de plus qu'une Afrique qui s'émancipe par l'initiative et la solidarité de ses enfants. Comme le disait l'ancien président du Sénégal et non moins immortel de l'Académie française, le continent africain est au confluent de civilisations arabo-berbères et négro-africaines. L'acceptation de cette idée est au coeur des fondations qui sous-tendent le ballet d'initiatives du Maroc en direction de toutes les Afriques, du Nord, et subsaharienne, de l'Ouest et du Centre. 

Maroc-Afrique subsaharienne : des relations qui remontent à loin

Il faut en effet savoir que, dès 1960, le Maroc a pris à bras-le-corps la question de la coopération et du développement en Afrique. L'illustration en est la Conférence de Casablanca sous l'égide de feu le roi Mohammed V. Faut-il rappeler que cette conférence, avec les principaux leaders africains, a grandement facilité les travaux de création à Addis-Abeba en 1963 de l'Organisation de l'Union africaine (OUA), ancêtre de l'actuelle Union africaine. Autres faits qui illustrent cette appétence africaine subsaharienne du royaume chérifien : l'annulation en l'an 2000 de la dette de plus d'une vingtaine de pays africains les moins avancés lors du premier sommet Union européenne-Afrique, enfin, l'adhésion en 2001 à la Communauté des États sahélo-sahariens (CEN-SAD). Last but not the least : l'augmentation en 2012 par l' Agence marocaine de coopération internationale du nombre annuel de boursiers subsahariens, notamment pour le Mali et le Niger. Enfin, en avril 2011, la Bourse de Casablanca a participé à la création de l'Association des Bourses francophones d'Afrique (ABFA) avec comme objectif de favoriser l'intégration des marchés boursiers de l'Afrique francophone.

La stratégie de codéveloppement avec l'Afrique : logique !

Quoi de plus normal dans un tel contexte de renforcement des relations que de bâtir une stratégie solide de codéveloppement Sud-Sud pour une intégration économique harmonieuse du continent. On comprend que Casa Finance City se soit inscrit dans ce sillon. Désormais plateforme financière multi-métiers créée depuis 2010, Casa Finance City est placé sous l'autorité du Casablanca Finance City Authority (CFCA) dont les rênes ont été confiées à Saïd Ibrahimi, diplômé en 1981 de l'École centrale de Paris et surtout ancien trésorier général du royaume. De par la loi, le CFCA est en effet habilité à assurer la gestion et la promotion de Casablanca Finance City présenté partout comme "un hub économique et financier donnant aux institutions financières, aux sièges régionaux des multinationales et aux prestataires de services professionnels accès aux marchés africains".

Pour séduire, donner une personnalité au label CFC

Cela a commencé par un travail d'identification du Casa Finance City autour d'un label CFC. Désormais, le CFC délivre un statut dit CFC. Il faut dire et rappeler que, né d'une ambition assumée au plus haut niveau de l'État, Casa Finance City (CFC) veut positionner la finance marocaine "au service du développement de l'Afrique, et en particulier des pays du Maghreb, de l'Afrique de l'Ouest et de l'Afrique centrale". Ce statut CFC lui permet donc de fournir à des investisseurs internationaux des conditions adaptées pour rentabiliser leurs investissements en Afrique. Ce statut CFC, en fait un label, donne droit à un package d'avantage allant des incitations fiscales aux facilités en matière de contrôle des changes en passant par des facilités diverses pour faire des affaires dans les meilleures conditions. Quels sont les types d'entreprises qu'il vise ? D'abord, les entreprises financières, ensuite, les prestataires de services professionnels, enfin, les sièges régionaux et internationaux de multinationales. Pour ce faire, rien n'est négligé, car il s'agit d'avoir une palette la plus large possible dans le maximum de domaines touchant au monde de l'entreprise et de l'investissement. On le voit, Casa Finance City a décidé de faire feu de tous bois. Il a du savoir-faire, il faut maintenant le faire savoir.

2e étape de séduction panafricaine : faire savoir le savoir-faire

Être un hub, un carrefour pour attirer des investissements en direction de l'Afrique n'est pas une mince affaire et à Casa Finance City, on le sait mieux que quiconque. Pour se faire identifier et entrer dans la cour des grands, Casa Finance City a intégré en mars le fameux Global Finance Centres Index (GFCI).

En quoi consiste le Global Finance Centres Index (GFCI) ?

Le GFCI est un indice mondial des places financières publié par Z/Yen Group, le cabinet londonien qui a lancé cet indice avec Mark Yeandel. Pour environ 80 places financières dans le monde, les plus compétitives, celui-ci livre profils, notations et classements. La compétitivité des centres financiers est d'autant plus importante que c'est ce que le rapport GFCI prend en compte pour établir son classement à travers plusieurs sources de données. La première est tirée des différents indices de compétitivité des principales institutions financières mondiales (FMI, Banque mondiale, OCDE...). Selon Mark Yeandel, la seconde source de données est le résultat d'évaluations issues de réponses de professionnels internationaux de la finance mondiale. Au total, les champs de compétitivité évalués sont les suivants : l'environnement des affaires, le capital humain, le système fiscal, les infrastructures, la réputation et le développement du secteur financier. Il faut enfin savoir que le classement du GFCI est jugé influent dans la mesure où il est utilisé par les firmes multinationales à la recherche de centres financiers pouvant servir leurs opérations régionales. "Dans ce sens, l'entrée du CFC dans le GFCI est de nature à renforcer la réputation et l'attractivité à l'international de la place financière de Casablanca", estiment les responsables de CFCA.

 

En mars donc, dans sa démarche de séduction pour se positionner comme une véritable place financière panafricaine, Casablanca intègre directement la 62e place mondiale. Cela lui permet d'occuper le 2e rang africain devant l'île Maurice. Et le Casablanca Finance City Authority de se féliciter de "cette entrée remarquée dans le classement des centres financiers mondiaux GFCI" dans laquelle elle voit "la reconnaissance de la pertinence du positionnement du CFC comme Hub économique et financier dédié à l'Afrique". "Sous le leadership de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, qui a affirmé et amplifié la vocation africaine du Maroc, il est indéniable que le royaume est aujourd'hui considéré comme l'un des pays de référence du continent", dira à l'occasion de la publication de ce classement Said Ibrahimi, directeur général de Casablanca Finance City Authority.

La stratégie panafricaine payante : en 6 mois, CFC dépasse Maurice

Entre mars et septembre 2014, CFC gagne 11 places au classement GFCI ! Passant devant Maurice, Casa Finance City devient la seconde principale place financière du continent après celle de Johannesburg. Cela dit, à CFC, on reste lucide. "La progression dans l'indice n'est pas une fin en soi", dit Saïd Ibrahimi. "Nous travaillons au quotidien pour améliorer ce classement", confie-t-il à L'Économiste, pointant du doigt plusieurs chantiers à améliorer. Ainsi de la finance islamique mais aussi du développement des fonds d'investissement. Et Saïd Ibrahimi, DG de CFCA, ce n'est pas un petit chantier. "Il s'agit d'un élément qui nous tire actuellement vers le bas dans notre classement à l'international", dit-il, d'où l'urgence qu'une solution soit vite trouvée. En tout cas, pour le moment, pour atteindre ses objectifs par rapport à l'Afrique, Saïd Ibrahimi vise pour le CFC le top 30 du classement du GFCI.

Parallèlement, il a pu apprécier que Casablanca Finance City remporte le prix du meilleur centre financier de la région MENA 2014 à l'occasion du "Middle East Capital Markets Summit & Awards", organisé le 29 octobre à Dubaï par Global Investor, un magazine du groupe Euromoney reconnu et respecté dans la communauté internationale de gestion d'actifs. Pour CFC, une reconnaissance de plus de sa qualité mais aussi de la pertinence de sa position de plateforme de choix pour les investisseurs s'adressant au marché africain.

Pour être plus panafricain, le CFC se met au centre d'un faisceau de convergence

Actif pour faire savoir son savoir-faire, le CFC a décidé de multiplier les accords et initiatives pour être au coeur du meilleur maillage juridique possible.

Un accord de partenariat avec le Chartered Insurance Institute (CII)

C'est ainsi que le 21 octobre dernier, Casablanca Finance City Authority (CFCA) a signé un accord de partenariat avec le Chartered Insurance Institute (CII) pour faire de Casablanca un pôle régional leader pour la formation et l'accès aux certifications professionnelles en matière d'assurances/réassurance et services financiers connexes. Il faut savoir que, basé à Londres, le CII est la plus importante organisation professionnelle au monde pour les métiers de l'assurance et des services financiers. Il a contribué à développer les standards d'éthique et de conduite professionnelle dans l'industrie de l'assurance depuis plus d'un siècle. Le CII a administré plus de 1,15 million d'examens professionnels dans plus de 150 pays et dispose de plus de 112 000 membres à travers le monde. C'est dire donc que cet accord participe de la stratégie du CFCA de développer un vivier de compétences qualifiées au service de l'industrie marocaine des services financiers et par suite d'en faire bénéficier l'Afrique. En guise de rappel, cet accord avec le CII complète l'offre dite "Talent pool" du CFC. Résultat : Casablanca dispose aujourd'hui de centres d'examen des certifications professionnelles parmi les plus prestigieuses dans la finance. Ainsi du CFA (Chartered Financial Analyst) de l'institut CFA Institute basé en Virginie (États-Unis) et des certificats de l'institut CISI (Chartered Institute for Securities and Investement) basé à Londres.

 

L'instauration d'un mastère d'ingénierie financière par CFC Academy

Enfin, le Casa Finance City Authority a mis en place un mastère d'ingénierie financière au sein de son CFC Academy, un master aux meilleurs standards internationaux dont la 2e promotion vient de voir ses inscriptions clôturées pas plus tard que ce 30 novembre dernier. Porté par Casablanca Finance City Academy, en partenariat avec l'École Mohammedia d'ingénieurs et l'École Hassania des travaux publics, ce mastère s'étend sur seize mois et est dispensé en langues anglaise et française. Des séminaires mensuels traitant de thématiques du marché financier sont organisés pendant toute la durée de scolarité avec la participation de plusieurs acteurs de la place financière de Casablanca. Cible du mastère : des diplômés de haut niveau (ingénieurs ou grandes écoles de commerce) désirant se spécialiser dans l'ingénierie financière et la gestion des risques financiers. Son contenu académique est orienté vers la maîtrise de la conception, l'analyse et le développement de produits financiers complexes.

 

Lancement du Casablanca International Mediation & Arbitration Centre (CIMAC)

En novembre dernier, les 28 et 29, le Casablanca International Mediation & Arbitration Centre (CIMAC) a été porté sur les fonts baptismaux. Objectif : faire de Casablanca avec ce nouveau centre d'arbitrage dédié aux litiges entre acteurs économiques africains, le haut lieu de l'arbitrage du Continent. Pour accompagner cette initiative, Casablanca Finance City Authority (CFCA) et le CIMAC ont inauguré les premiers "Casablanca arbitration days", une manifestation soutenue par les plus importantes institutions d'arbitrage. Ainsi de la Chambre de commerce internationale (ICC), de l'International Centre for Dispute Resolution (ICDR), de la London Court of International Arbitration (LCIA), du Hong Kong International Arbitration Centre (HKIAC) ainsi que des publications prestigieuses comme Transnational Dispute Management Network et Wolters Kluwers.

L'idée a été de faire de ces Casablanca Arbitrations Days "une opportunité de rencontres et d'échanges entre d'éminents arbitres et décideurs venus de nombreux pays (Asie, Amérique, Europe, Afrique). Dans la logique panafricaniste de Casablanca Finance City Authority, le thème retenu a bien sûr tourné autour de l'Afrique : "Casablanca, place émergente de l'arbitrage en Afrique et dans les différends Sud-Sud". Pour en mesurer l'importance et la portée, il y a lieu de souligner ici que les Casablanca Arbitrations Days ont été ouverts par le Premier ministre marocain, Abdelilah Benkirane, et par le CEO de Casablanca Finance City, Said Ibrahimi. Pour info, le Casablanca International Mediation & Arbitration Centre, désormais nouveau centre d'arbitrage dédié au règlement des litiges entre opérateurs économiques africains, devrait servir de point de rencontre de l'arbitrage international entre l'Europe, l'Afrique et la zone méditerranéenne. Une approche qui positionne CFC dans une logique à la fois mondiale et régionale. L'organisation des Casablanca Arbitration Days s'explique en effet par le contexte de la mondialisation des échanges économiques et se justifie aussi par les modifications constantes des normes de l'arbitrage à l'heure actuelle. Dans la droite ligne de la régionalisation de l'arbitrage, l'un des principaux thèmes de ces Casablanca Arbitration Days a été précisément l'arbitrage de l'Organisation pour l'harmonisation en Afrique du droit des affaires (OHADA) qui concerne essentiellement les pays francophones d'Afrique subsaharienne, en l'occurrence ceux de l'Ouest.

L'ouverture à la Bourse de Casablanca d'un compartiment dédié aux PME d'ici fin 2015

La conjoncture économique africaine montre que les PME vont jouer un rôle de plus en plus important dans la prochaine émergence promise à l'Afrique. Dans cette perpsective, la Bourse de Casablanca va lancer un compartiment dédié aux petites et moyennes entreprises (PME) d'ici fin 2015 pour aider les entrepreneurs à lever des fonds. L'annonce en a été faite le 20 novembre dernier par l'agence Reuters citant le directeur général de la place boursière, Karim Hajji. "La Bourse de Casablanca est en train de discuter du programme de lancement d'un compartiment réservé aux PME avec les organismes gouvernementaux. Le cadre réglementaire y sera prêt en avril prochain, et le nouveau compartiment devrait être opérationnel d'ici la fin de l'année prochaine", a précisé M. Hajji. Pour accompagner cette initiative, le London Stock Exchange (LSE). "Il aidera à concevoir le nouveau compartiment en vertu d'un accord de coopération signé avec la Bourse de Casablanca en juin dernier", a précisé Karim Hajji. De fait, "le LSE fournira à la Bourse de Casablanca des solutions technologiques des plateformes de cotation pour mettre en place un marché dédié aux PME".

 

L'idée, là aussi, est de modifier une donne limitante pour les PME : l'accès limité au financement. Par suite, cela aidera à réduire la forte dépendance des entreprises aux prêts bancaires. Or, on le sait, l'actuelle forte dépendance des PME aux financements bancaires réduit la marge de manoeuvre de la Banque centrale marocaine en matière de resserrement des liquidités.

Malgré son volontarisme panafricain, le CFC a encore de nombreux défis à relever

La multiplication des initiatives dans le cadre d'un grand plan stratégique visant à faire de Casablanca Finance City un hub, un carrefour pour des investissements en direction de l'Afrique a permis d'attirer de grandes entreprises telles que l'assureur américain AIG ou BNP Paribas, ainsi que le fonds Africa50 que la Banque africaine de développement (BAD) consacre aux infrastructures à travers le Continent, un fonds doté quand même de 40 milliards de dollars. Certes, le secteur bancaire et financier marocain a porté le succès et le prestige du modèle marocain depuis une quinzaine d'années. Ces secteurs créent une croissance soutenue, avec l'immobilier et les télécoms, mais tous les problèmes ne sont pas réglés pour autant.

 

Selon Yacine Diama Fall, représentante résidente de la Banque africaine de développement au Maroc, "effectivement, on parle beaucoup de hub mais quand on parle de hub, cela sous-entend des investissements d'un sens vers l'autre". Et de poser la question des entreprises africaines qui se trouvent au Maroc. "C'est vrai qu'il y a une grosse population subsaharienne au Maroc, mais aujourd'hui on a vraiment une connaissance très limitée de la présence d'entrepreneurs africains au Maroc alors que si on veut parler de relation gagnant-gagnant, il faut que l'échange se passe dans les deux sens".

On mesure dès lors que malgré son volontarisme, le royaume a des handicaps à surmonter. Parmi les points à ne pas négliger, le fait que, hormis pour une minorité de l'élite marocaine, l'Afrique subsaharienne est très peu connue de la population marocaine et réciproquement. "La présence de la BAD comme l'un des partenaires importants du Maroc sur le plan économique est aussi une opportunité de créer ce lien à la fois aussi pour approfondir les connaissances du marché marocain pour le reste du continent et du reste du continent pour les acteurs marocains", ajoute Yacine Fall. Et de mettre parmi les priorités à régler pour ce panafricanisme économique dans lequel le Maroc et le CFC sont en train de s'engouffrer : l'harmonisation de la réglementation des affaires des pays africains, la baisse des droits de douane qui sont plus élevés en Afrique que partout ailleurs dans le monde, la diminution des barrières non tarifaires, la baisse du coût de la logistique ou encore la mise en place de réformes financières (encore) pour faire de Casa Finance City ce hub financier qu'il se rêve pour drainer les capitaux étrangers vers l'Afrique.

"Il reste aussi quelques verrous comme la question des transferts financiers", ajoute Yacine Fall. "Il faut pouvoir s'assurer que le Maroc puisse accueillir des investissements y compris de petites structures pour que le flux financier soit totalement libéré", poursuit-elle. Pour le moment, le développement n'est possible que pour des entreprises ayant une taille critique qui leur permet de contrôler une organisation complexe, et de faire face à des besoins accrus en liquidités. Dans des secteurs plus éclatés comme le BTP, l'agrobusiness, les entreprises devront réaliser des partenariats ou des alliances pour y parvenir.

L'idée d'une zone de libre-échange

Certains avancent l'idée d'une zone de libre-échange qui permettrait aux États membres d'en bénéficier. Ainsi, la mise en place de joint-ventures entre TPE/PME marocaines et africaines permettrait d'accompagner le processus de transformation économique des entreprises africaines vers des métiers à plus haute valeur ajoutée. "Un des avantages de l'Afrique est qu'il y a justement ces zones de développement économique régionales importantes", ajoute Yacine Fall qui précise que "là encore, il y a encore un handicap supplémentaire, car l'Afrique du Nord est la région la moins intégrée du continent, même s'il y a des partenariats".

 

La note d'espoir, c'est que des négociations sont en cours, entre les autorités marocaines et les ensembles économiques des différentes sous-régions. Cela pourra déboucher sur la suppression des barrières douanières dans le cadre de la coopération Sud-Sud. Et Yacine Fall de conclure : "Au niveau de la BAD, on est très positif sur le Maroc parce que le pays a une stratégie de développement qui est exactement en cohérence avec le plan stratégique pour les dix prochaines années que préconise la Banque panafricaine pour tout le continent. Donc le Maroc est à la fois un pionnier, et un tremplin qui nous permet d'avancer sur certaines questions et de partager certaines expériences". Des mots qui devraient sonner doux à l'oreille des autorités marocaines et du CEO du Casa Finance City Authority, Saïd Ibrahimi, dans leur dynamique de faire de Casa Finance City le hub panafricain par excellence.


afrique.lepoint.fr


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mercredi, 17-12-14 10:44

J'ai rencontré madame Fall une femme d'exception !

 
 
 
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