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Cirkafrika 2 réunit l'Afrique à Paris

  Culture & Loisirs, #

Nouvelle création du cirque Phenix, Cirkafrika 2 honore de nouveau l'Afrique jusqu'au 11 janvier sur la Pelouse de Reuilly (12e) dans un tourbillon d'acrobaties, de musiques, de danses, de chants et de couleurs. Découvrez l'histoire de ce spectacle à travers la rencontre de son créateur, Alain M. Pacherie, et celle, en vidéo, de deux artistes ivoiriens de la troupe.

Huit acrobates qui sautent à travers un ensemble de cerceaux, autant qui font voltiger des massues selon des figures originales, un talentueux numéro de balles à rebond que les yeux peinent à suivre, d'impressionnantes voltiges, les facéties de deux artistes acrobates originaires d'Afrique du Sud... Sous le plus grand chapiteau du monde (5500 places), construit sans aucun mât intérieur, aucun animal pour tourner en rond, ça tombe bien la scène du cirque Phenix a toujours été carrée.

Composée de 48 artistes, acrobates, danseurs, chanteurs, comédiens, musiciens venus de 4 pays différents du continent Africain: l'Afrique du Sud,la Tanzanie, la Côte d'Ivoire, l'Éthiopie, la nouvelle troupe d'Alain M. Pacherie, fondateur du cirque Phénix, fait de nouveau découvrir aux spectateurs tout l'art du cirque Africain après le succès retentissant du premier Cirkafrika de 2012.

 

Ce deuxième opus de Cirkafrika, présenté comme un hommage à Nelson Mandela, va au-delà des frontières continentales de l'Afrique. Le voyage démarre à Soweto, en Afrique du Sud, et se termine dans l'âme d'un quartier bien connu de New-York: Harlem.

Découvrez en vidéo deux artistes ivoiriens de la troupe Cirkafrika 2 et des extraits du spectacle:

 

 

 

Rencontre avec Alain M. Pacherie, créateur et metteur en scène de Cirkafrika 1 et 2

Comment est né le projet Cirkafrika ?

C'est en 2002, lors d'un voyage aux Etats-Unis. Je suis allé en famille dans un cirque communautaire black, j'étais le seul blanc dans la salle. J'ai ressenti au cours de ce spectacle une émotion vraiment particulière, j'ai vu des artistes qui avaient une vraie joie de vivre, qui faisaient des vraies performances. À partir de ce moment-là j'ai eu envie de pouvoir monter un cirque Africain ici en France. Je suis parti en Afrique et j'ai rencontré un monsieur qui s'appelle Winston Ruddle. Il a été clown, artiste de rue et a réalisé son rêve qui était de monter une école de cirque en Afrique, ce qu'il a fait en Tanzanie. Il a été extrêmement précieux pour moi.

 

Comment avez-vous découvert les artistes de Cirkafrika 2 ?

Il y a beaucoup d'autodidactes! J'ai fait des castings et j'ai reçu aussi beaucoup de vidéos. Dans certaines, les artistes s'entrainent sur l'herbe, dans la rue, partout! Je ne connais que 3 écoles de cirque en Afrique. La moitié des artistes de la troupe n'avait jamais travaillé dans un endroit fermé, qui plus est sous un chapiteau de 5500 places avec une grande scène, des éclairages, du son, un orchestre rien que pour eux. Sur scène, leur plaisir à être là se sent. Les artistes arrivent à Paris environ 15 jours avant le début des représentations, je fais la mise en scène, les lumières. La mise en scène a toujours été importante dans nos spectacles, il faut qu'on émerveille le spectateur pour qu'il puisse nous suivre dans notre univers.

 

Le cirque Phénix est un cirque un peu à part, éloigné des codes plus traditionnels du cirque, sans animaux, avec l'accent mis sur le pluri-artistique...

Tout à fait, dans Cirkafrika il y a 12 numéros de cirque mais aussi un orchestre "en live" de 13 musiciens Africains, des chanteurs, des chanteuses, des ballets... Tous sont au service des numéros de cirque, c'est-à-dire que c'est un plus, ce n'est pas " à la place ". Quand j'ai créé le cirque Phenix en l'an 2000, j'ai voulu explorer des champs artistiques différents de ce qui existait. Ça n'avait aucun intérêt que je fasse un cirque de plus pour faire la même chose que tout le monde. Donc j'ai créé le cirque que j'avais envie de voir. Tous les artistes qui sont là m'ont touché. Je les ai tous choisis un à un, ils sont là parce qu'ils apportent quelque chose au spectacle. Il y a des performances très traditionnelles dans Cirkafrika 2 comme des jongleurs de balles à rebond mais ils ont une façon à eux de le faire et ils ont des figures que je n'avais jamais vues auparavant. Il y a aussi un numéro de porté acrobatique avec des figures nouvelles. À partir du moment où je découvre quelque chose chez des artistes, j'ai envie de les avoir, de les mettre en scène, de créer un univers autour d'eux, de faire un tableau avec leur numéro et de les faire découvrir au public.

 

Quel message souhaitez-vous véhiculer avec ce nouveau spectacle ?
J'aimerais peut-être faire tomber des clichés. Les artistes africains sont des artistes à 100%, ils sont extremement courageux comme tous les artistes de cirque du monde entier. Dans la troupe, ils viennent tous de pays différents, ils ne se connaissaient pas mais c'est déjà une "Family Phenix". Avant chaque spectacle, ils se réunissent tous, quelle que soit leur différence de religion, musulmans ou chrétiens, ils font la même prière avant d'entrer en scène. Et puis j'espère pouvoir faire ouvrir les yeux aux spectateurs sur l'Afrique, que mon spectacle soit intergénérationnel et interculturel car pour moi, le cirque, c'est une fête de famille.

Adresse et accès

Jusqu'au 11 janvier 2015 à la Pelouse de Reuilly (12e).

Métro: Liberté (ligne 8).

Bus: 87 Porte de Reuilly.

Tramway: T3a, Porte Dorée.

Informations et réservations au 01 40 55 50 55

paris.fr


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