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Croissance : : cinq pays africains autour de 7 % entre 2015 et 2017

  Politique, #

La Côte d'Ivoire, l'Éthiopie, le Mozambique, le Rwanda et la Tanzanie devraient enregistrer une croissance de 7 % au moins par an entre 2015 et 2017, indique la Banque mondiale dans sa dernière édition d'"Africa's Pulse". "Plusieurs pays d'Afrique subsaharienne continueront d'afficher une croissance économique robuste en dépit de la baisse de régime marquée qu'enregistre la région en raison d'un environnement économique moins favorable", confirme-t-elle. Parmi les facteurs qui vont porter cette croissance au niveau sus-indiqué, il y a les investissements dans l'énergie, les transports, le secteur extractif et de la hausse de la consommation des ménages.

Un nouveau souffle ?

Si l'on en croit les dernières indications de la Banque mondiale, la croissance économique a marqué le pas dans les pays d'Afrique subsaharienne. Elle se limitera à 3,7 % en 2015 au lieu des 4,6 % affichés en 2014, soit le taux de croissance le plus faible depuis 2009. Résultat : en 2015, la croissance dans la région sera plus faible que la moyenne de 6,5 % constatée au cours de la période 2003-2008. "Elle sera même inférieure au taux de croissance de 4,5 % enregistré après la crise financière mondiale entre 2009 et 2014", note l'agence Ecofin reprenant des éléments du rapport de la Banque mondiale qui prévoit pour 2016 un rebond de la croissance à 4,4 % avec une accélération en 2017 vers le taux de 4,8 %.

Par quoi s'explique ce tassement ?

Il est de coutume de considérer que la croissance africaine ralentit du fait de la chute brutale des cours du pétrole et des autres matières premières. Africa's Pulse en ajoute d'autres qui sont hors du continent. Ainsi du ralentissement de l'économie chinoise mais aussi des facilités financières de moins en moins à l'ordre du jour sur les marchés internationaux. Une autre donnée retenue par Africa's Pulse : les limites du continent en matière d'énergie donc d'électricité, ce qui handicape fortement les économies africaines. Quoi qu'il en soit, une réflexion doit être menée dans la logique de ce que dit Makhtar Diop, vice-président de la Banque mondiale pour l'Afrique subsaharienne. "La fin du supercycle des matières premières constitue une opportunité pour les pays africains de relancer leurs réformes afin de moderniser leur économie et de diversifier leurs sources de croissance. La mise en œuvre de bonnes politiques pour stimuler la productivité agricole et réduire les coûts de l'électricité tout en augmentant l'accès permettra d'accroître la compétitivité et de soutenir la croissance de l'industrie légère", souligne-t-il.

Une nouvelle donne encourageante

"La réduction de la pauvreté a été plus rapide qu'attendu en Afrique subsaharienne", indique Africa's Pulse, selon lequel "la prévalence de la pauvreté sur le continent a diminué, passant de 56 % en 1990 à 43 % en 2012". Conséquence : "La population africaine a vu ses conditions de vie s'améliorer, tout particulièrement au niveau de la santé (mortalité maternelle et infantile) et de la scolarisation dans le cycle primaire où les inégalités basées sur le genre se sont fortement réduites", note l'agence Ecofin. Cela dit, il y a lieu de noter quand même que les taux de natalité très élevés observés durant la même période en Afrique ont limité l'impact de deux décennies de forte croissance économique. L'Afrique a encore des challenges à relever : être au diapason des autres régions du monde quant aux objectifs du millénaire pour le développement (OMD). Autrement dit, les chantiers sont encore loin d'être finis pour l'Afrique.



Source : afrique.lepoint.fr


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