Quatre policiers ont été abattus par des tirs à Dallas jeudi 7 juillet, à l'occasion d'une manifestation Black Lives Matter protestant contre la mort d'un Afro-Américain tué par la police en début de semaine. Huit autres personnes seraient blessées. Deux suspects ont été arrêtés. Mais un homme retranché affirme que des bombes ont été posées dans la ville.

Quatre policiers ont été tués ce jeudi 7 juillet en marge d'une manifestation du mouvement Black Lives Matter, dénonçant les violences policières après la mort de deux Afro-américains ces derniers jours, à Baton Rouge et à Minneapolis. " Ce soir, il semble que deux snipers ont tiré sur 10 policiers depuis une position en hauteur pendant une manifestation. Trois policiers sont décédés, deux sont en train d'être opérés et trois sont dans un état critique ", a affirmé le chef de la police David Brown dans un communiqué. Sept agents des forces de l'ordre et un civil auraient été blessés.

Dans la matinée, la chaîne Fox News affirme que quatre policiers ont été tués, et non pas trois, comme annoncé.

Deux suspects ont été placés en garde à vue : un officier de police a repéré " un individu portant un sac camouflage" , marchant rapidement dans la rue, indique le compte Twitter de la police de Dallas. L'homme a jeté le sac " à l'arrière d'une Mercedes noire " avant de partir en vitesse. Les deux occupants du véhicule sont actuellement en garde à vue

Dans une nouvelle conférence de presse, David Brown le chef de la police locale a affirmé que les forces de l'ordre étaient " en négociation " avec l'un des suspects de la tuerie retanché dans un garage. Celui-ci échange de manière des tirs avec la police.
L'individu retranché a également affirmé que d'autres policiers allaient être blessés et que plusieurs bombes avaient été posées dans la ville.

Dans la nuit de lundi à mardi 5 juillet, Alton Sterling a été abattu durant son arrestation à Baton Rouge, en Louisiane, par deux policiers qui le maintenaient au sol. Cette nouvelle affaire, venue s'ajouter à d'autres qualifiées de " crime raciste ", suscite une vague de colère aux États-Unis.