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Dopage, corruption : l'affaire qui secoue l'athlétisme

  Sport, #

 

Un scandale d'abord médiatique

Décembre 2014. La chaîne allemande ARD diffuse un reportage intitulé " Dopage top secret, comment la Russie crée ses vainqueurs ". Les fédérations russe et kenyane sont accusées de couvrir, et même de régenter, les pratiques dopantes de certains de leurs athlètes. Des champions olympiques et des têtes d'affiche useraient d'anabolisants et bénéficieraient d'injections de produits dopants dangereux en toute impunité. Dans la foulée, le 11 décembre 2014, l'Agence mondiale antidopage (AMA) donne à une commission indépendante le mandat pour mener une enquête sur le bien-fondé de ces accusations. Sont visés dans cette affaire la Russie, des athlètes, des entraîneurs, des soigneurs, des médecins, le laboratoire accrédité établi à Moscou, l'Agence antidopage de Russie mais aussi l'Association internationale des fédérations d'athlétisme (IAAF).

L'IAAF dans la tourmente

Le 4 novembre, la justice française met en examen l'ancien patron de l'IAAF, Lamine Diack, ainsi que son conseiller juridique Habib Cissé et l'ancien chef de la lutte antidopage de l'IAAF, Gabriel Dollé. Le Sénégalais est accusé de corruption et blanchiment aggravé. Selon AP, il touché 200 000€ de la Fédération russe pour fermer les yeux. D'après Mediapart, qui s'est procuré des éléments du rapport commandé par l'AMA, l'IAAF aurait également été à la tête d'un système de corruption à grande échelle. Contrôlés positifs, certains athlètes russes sont alors contactés par la Fédération russe, menacés d'exclusion pour les JO 2012 et sommés de payer cette même Fédération contre son silence. Le tout en totale collaboration avec l'IAAF.

Le clan Diack au cœur de l'affaire

Il y a ainsi le cas de cette athlète turque, Asli Alptekin, championne olympique du 1 500m à Londres. Les deux fils de Lamine Diack (l'un est alors conseiller marketing au sein de la fédération) lui auraient demandé 500 000$ en novembre 2012. Refus de l'athlète qui perd sa médaille d'or et est suspendue huit ans pour dopage. A la lecture de cet exemple, on constate l'implication de tout le clan Diack. D'un côté, deux fils chargés de faire pression sur les sportifs. De l'autre, de l'argent " récolté ", envoyé vers une entreprise basée à Singapour et chargée de blanchir l'argent. Une société qui appartiendrait à un associé de Papa Massata Diack, fils de Lamine Diack (82 ans).

Changements radicaux

Interrogé par la BBC, Richard McLaren, l'un des auteurs du rapport rendu public ce lundi, estime que cette commission va montrer une corruption " d'une toute autre dimension " et pourrait même " bouleverser le fonctionnement de ce sport ". " Si la vérité est en concordance avec ce qui est sorti, je pense que Sebastien Coe doit faire le ménage pour donner un signal ", prévient Bernard Amsalem, président de la Fédération française d'athlétisme. " Que des gens de notre sport aient pu extorquer de l'argent à des athlètes coupables de violation des règles antidopage est odieux ", a lui regretté Coe, président de l'IAAF, dans les colonnes du Sunday Times.



Source : rmcsport.bfmtv.com


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