Devenez publicateur / Créez votre blog


 

EN DIRECT. Mali : 170 personnes prises en otages au Radisson de Bamako

  Société, #

20 h 00 : Michaëlle Jean "cette menace constante, qui afflige le monde"

La secrétaire générale de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) marque son affliction devant "cette nouvelle attaque terroriste, cette stratégie de terreur, ces agressions haineuses contre les libertés, contre l'État de droit, contre la paix, contre la stabilité, ce fléau et cette menace constante". Il faut dire que la Francophonie a perdu un de ses experts en la personne de Geoffrey Alain Dieudonné, fonctionnaire au Parlement de la Fédération Wallonie Bruxelles en Belgique, qui a trouvé la mort au cours de cette prise d'otages. Aussi Mme Jean a-t-elle ajouté : "La Francophonie peut en témoigner : la France la semaine dernière, le Liban la veille, la Tunisie, Le Tchad, le Cameroun, le Niger,  le Canada, la Belgique, la liste est longue, malheureusement. Et les responsables, peu importe leur dénomination, sont un même front et usent des mêmes méthodes et poursuivent le même but".

19 h 00 : l'Union africaine condamne fermement

La Présidente de la Commission de l'Union africaine (UA), Dr Nkosazana Dlamini-Zuma, condamne fermement l'attaque terroriste "ignoble" perpétrée contre l'hôtel Radison Blu et exprime "la pleine solidarité de l'UA avec le peuple et le Gouvernement maliens". Elle leur assure du soutien du Continent à leurs efforts visant à promouvoir durablement la paix et la sécurité dans leur pays". Pour l'Union africaine, seuls "des efforts africains collectifs et coordonnés permettront de faire face au terrorisme, à l'extrémisme, et de débarrasser le continent de ce fléau". 

18 h 45 : Ban Ki-moon condamne "l'attaque terroriste odieuse"

Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a condamné vendredi "l'attaque terroriste odieuse" contre l'hôtel Radisson Blu de Bamako, qui a fait au moins 22 morts selon des sources de sécurité maliennes. La prise d'otages menée par des hommes armés, djihadistes présumés, dans la capitale malienne, s'est terminée vendredi après neuf heures d'enfer et plus d'une vingtaine de morts, à la suite de l'intervention conjointe des forces maliennes et étrangères, notamment françaises. Dans un communiqué, M. Ban se déclare "préoccupé par le fait que ces attaques se tiennent à un moment où des progrès importants sont constatés dans le processus de paix" entre le gouvernement malien et les rebelles touareg du Nord. Un accord de paix a été signé en mai-juin dernier entre Bamako et certains des groupes rebelles. M. Ban "déplore toute tentative de porter atteinte à la mise en œuvre de l'accord". Il exprime son "plein appui aux autorités maliennes dans leur combat contre les groupes terroristes et extrémistes". Il se félicite des déclarations des parties signataires "réitérant leur détermination à rester pleinement engagées dans la mise en œuvre de l'accord". Il réaffirme par ailleurs l'engagement des Nations unies à soutenir le gouvernement malien et les autres signataires de l'accord "à cette étape cruciale du processus de paix". M. Ban signale également que la mission de l'ONU au Mali (Minusma) "a soutenu les autorités maliennes dans la gestion de la crise" à l'hôtel Radisson. Selon son porte-parole Stéphane Dujarric, la Mission a envoyé des policiers "pour sécuriser le périmètre" de l'attaque et a fourni une aide médicale.

18 h 11 : au moins 14 nationalités présentes au Radisson Blu

Des étrangers d'au moins 14 nationalités faisaient partie des quelque 140 clients de l'hôtel Radisson Blu de Bamako lors de l'attaque menée vendredi par plusieurs individus armés qui a fait au moins 18 morts, selon le ministère malien de la Sécurité intérieure et les autorités ou employeurs des pays concernés. Les assaillants, qui n'avaient plus d'otages sous leur contrôle en fin de journée après l'assaut donné par les forces spéciales maliennes épaulées par des forces américaines et françaises. L'établissement de classe internationale, situé dans un environnement calme à l'ouest du centre-ville, dispose de 190 chambres et suites. Le bâtiment comprend de longs couloirs et un grand hall d'entrée, haut de plafond, et un grand jardin avec piscine. L'hôtel est sécurisé par un premier poste de contrôle tenu par des gardes de sécurité dans la rue menant à l'établissement, à une cinquantaine de mètres l'entrée même du Radisson. Outre 45 Maliens retenus dans l'hôtel et libérés, 14 autres nationalités y étaient représentées parmi les clients au moment de l'attaque.
ALGÉRIE
Sept Algériens, dont six membres d'une délégation officielle algérienne et un cadre d'une entreprise française, ont été exfiltrés de l'hôtel, selon les autorités algériennes. Le ministère malien de la Sécurité faisait état de quatre Algériens libérés après la prise d'otages.  
ALLEMAGNE
Deux Allemands ont réussi à sortir de l'hôtel, a indiqué le ministère des Affaires étrangères à Berlin, sans préciser si d'autres ressortissants séjournaient dans l'établissement. Le ministère malien de la Sécurité a indiqué qu'un ressortissant allemand avait été libéré.
BELGIQUE
Quatre Belges étaient présents au moment de la prise d'otages, dont l'un d'entre eux, un haut fonctionnaire en mission dans le cadre de la Francophonie, a été tué, selon les autorités belges.
CANADA
Un ressortissant canadien pris en otage a été libéré, a indiqué le ministère malien de la Sécurité.
CHINE
Au moins sept ressortissants chinois séjournaient au Radisson Blu, selon l'agence Chine Nouvelle, alors que le ministère malien de la Sécurité évoquait quatre Chinois parmi les otages libérés.
CÔTE D'IVOIRE
Deux Ivoiriens faisaient partie des otages libérés, selon le ministère malien de la Sécurité.
ESPAGNE
Deux Espagnols faisaient partie des otages libérés, selon le ministère malien de la Sécurité.
ÉTATS-UNIS
Au moins six citoyens américains ont été évacués de l'hôtel, selon le commandement militaire américain pour l'Afrique.
FRANCE
Air France, qui a annulé tous ses vols à partir et à destination de Bamako, faisait état de 12 employés logés dans l'établissement qui ont été mis "en lieu sûr". Quinze autres citoyens français retenus en otages ont été libérés, selon le ministère malien de la Sécurité.
INDE
Vingt ressortissants indiens présents dans l'hôtel ont été évacués sains et saufs, selon l'ambassadeur indien au Mali.
MAROC
Deux citoyens marocains se trouvaient dans l'hôtel au moment de la prise d'otages, selon le ministère marocain des Affaires étrangères et de la Coopération. L'un d'eux a pu quitter les lieux "sain et sauf et en toute sécurité", a-t-on précisé.
RUSSIE
Un Russe faisait partie des otages libérés, selon le ministère malien de la Sécurité.
SÉNÉGAL
Un citoyen sénégalais figurait parmi les otages et a été libéré, selon le ministère malien de la Sécurité.
TURQUIE
Sept salariés de Turkish Airlines présents dans l'hôtel - le chef de station, deux pilotes et quatre membres du personnel navigant - étaient sains et saufs à l'issue de la prise d'otages, selon le ministère turc des Affaires étrangères et la compagnie aérienne. Le ministère malien de la Sécurité a pour sa part évoqué quatre otages turcs libérés.  

18 heures : le bilan se monte à au moins 22 personnes tuées ; 2 terroristes ont par ailleurs été abattus

Selon les forces de sécurité maliennes, le bilan s'est alourdi. De 18 personnes, on en est maintenant à au moins 22 personnes tuées

la prise d'otages à l'hôtel Radisson de Bamako est terminée

Selon l'AFP citant une source militaire malienne, "la prise d'otages est terminée". "Nous sommes actuellement en train de sécuriser l'hôtel", a déclaré à l'AFP cette source militaire sous le couvert de l'anonymat. Un journaliste de l'AFP devant l'hôtel a vu des agents de la protection civile en sortir des corps dans des sacs mortuaires orange sur des brancards.

16 h 47 : les assaillants n'ont plus d'otage, selon le ministre malien de la Sécurité

Les auteurs de l'attaque "n'ont plus actuellement d'otage entre leurs mains et les forces sont en train de les traquer", a assuré de son côté le ministre de la Sécurité intérieure, le colonel Salif Traoré, lors d'une conférence de presse après plusieurs heures d'assaut à l'intérieur de l'hôtel. À 16 h 15 (locale et GMT), les journalistes présents à proximité de l'hôtel n'entendaient plus de détonations depuis déjà quelques minutes.

16 h 46 : 18 corps retrouvés, 2 terroristes tués 

"Dix-huit corps ont été retrouvés", a affirmé à l'AFP cette source de sécurité étrangère sous le couvert de l'anonymat, tandis qu'une source militaire malienne affirmait que "deux terroristes ont été tués".

Les forces spéciales françaises sont venues de Ouagadougou

Les forces spéciales françaises venues de Ouagadougou, au Burkina Faso voisin, se trouvaient à l'intérieur de l'hôtel et "participaient aux opérations aux côtés des Maliens", a souligné la source de sécurité étrangère. Sur son compte Twitter, le président malien Ibrahim Boubacar Keita a de son côté très vie "salu(é) le professionnalisme des forces de défense et de sécurité du Mali et remerci(é) les pays amis pour leur assistance". À Bruxelles, le parlement de la Fédération de Wallonie-Bruxelles a indiqué qu'un de ses employés, un haut fonctionnaire, a été tué dans l'attaque. Auparavant, le ministère belge des Affaires étrangères avait fait état de quatre Belges enregistrés dans l'établissement.

Le décompte du ministère malien de la Sécurité

Selon un décompte publié par le ministère malien de la Sécurité intérieure sur son compte Twitter vendredi après-midi, au total 78 personnes qui étaient retenues dans l'hôtel en ont été libérées. Parmi elles figurent 45 Maliens, 15 Français, deux Ivoiriens, quatre Turcs, quatre Algériens et quatre Chinois. Y figurent aussi deux Espagnols, un Russe, un Allemand, un Sénégalais et un Canadien, selon le même décompte.

D'après le groupe propriétaire de l'hôtel, environ 170 personnes étaient dans l'établissement avant l'attaque.

16 h 45 : un Belge a été tué dans la prise d'otages

C'est son employeur, le Parlement de la communauté francophone de Belgique qui l'a annoncé. "Ce haut fonctionnaire au parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles "était en mission à Bamako dans le cadre d'une convention de collaboration avec la francophonie parlementaire pour une durée de trois jours", a indiqué le porte-parole de l'assemblée, cité par l'agence Belga. Le ministère belge des Affaires étrangères avait auparavant fait état de quatre Belges enregistrés dans l'hôtel.

16 h 40 : les forces spéciales françaises sont bien là

Des forces spéciales françaises sont déployées dans l'hôtel Radisson Blu de Bamako, théâtre depuis vendredi matin d'une prise d'otages massive, dont de nombreux étrangers, a annoncé le ministère français de la Défense. Ces soldats d'élite "sont en place depuis 14 heures, heure française (13 heures GMT)", a indiqué le ministère dans un communiqué. Ils se trouvent dans l'hôtel, a-t-on précisé de même source. Le détachement provient du Burkina Faso voisin où sont stationnées des forces spéciales françaises, a-t-on ajouté.
Les militaires français ont été envoyés "à la demande des autorités maliennes" et sont chargés "d'aider les forces de sécurité maliennes", souligne le communiqué. Des forces spéciales américaines sont également mobilisées. Elles "aident à mettre les civils en lieu sûr pendant que les forces maliennes sécurisent l'hôtel", a précisé le Pentagone. Au moins six citoyens américains ont ainsi été mis à l'abri. L'attaque du Radisson, hôtel prisé par la clientèle internationale et où quelque 170 personnes se trouvaient, survient une semaine précisément après les attentats sans précédent qui ont fait 130 morts à Paris. La France dispose de 3 500 soldats au Sahel dans le cadre de l'opération Barkhane, dont un millier au Mali, stationnés dans le nord du pays – notamment Gao – où ils traquent des djihadistes armés. En 2013, l'armée française a dispersé et chassé une grande partie des groupes djihadistes, liés notamment à Al-Qaïda, qui avaient pris le contrôle du nord du Mali. Mais des zones entières échappent encore au contrôle des forces maliennes et étrangères, relevant de l'ONU (Minusma) ou françaises.

16 h 18 :  témoignage à propos du GIGN français sur place

Selon le témoignage du photographe Emmanuel Bakary Daou, "les hommes du GIGN sont arrivés au Radisson". "Une partie est entrée dans l'hôtel devant lequel je me trouve. La population est massée dans les alentours. Depuis ce matin, elle apporte son soutien à l'armée, même si elle quitte peu à peu les lieux…"

16 h 15 : Al-Mourabitoun revendique l'attaque sur son compte Twitter (médias)

Selon France 24 et RFI citant Reuters, Al-Mourabitoun a revendiqué l'attaque du Radisson Blu de ce vendredi 20 novembre. Basé dans le nord du Mali et affilié à Al-Qaïda, Al-Mourabitoun est constitué essentiellement de Touaregs et d'Arabes.

16 h 12 : le témoignage de Birama Konaré, fils de l'ancien président du Mali, Alpha Oumar Konaré

Il est directeur de l'agence Binthily Communication, dont le siège est situé tout à côté du Radisson dans le quartier de l'ACI. Il dit : "On peut encore se rapprocher à 50 ou 60 mètres de l'hôtel et nos bureaux sont vraiment tout près. Une partie des employés était sur place et j'ai demandé aux autres de ne pas venir. Mon agence travaille de très près avec le staff de l'hôtel Radisson, il était encore chez moi avant-hier soir pour préparer une soirée à l'hôtel le 31 décembre, pour ses besoins logistiques.  J'essaie depuis ce matin d'avoir des nouvelles, en vain. J'ai vu des ambulances, entendu des coups de feu. De façon officielle, il a été demandé aux ressortissants étrangers d'être prudents. À Bamako, depuis que l'hôtel de l'Amitié abrite les forces de la Minusma, l'hôtel Radisson est vraiment devenu le lieu qui accueille les délégations étrangères et les milieux d'affaires,  et il est connu pour être hypersécurisé.
Hier, je lisais encore un article sur la vie qui reprend à Bamako, les investisseurs qui reviennent…  La vie culturelle avait recommencé, les Rencontres de la photographie étaient revenues, la Rentrée littéraire se profilant pour février (NDLR Birama Konaré est l'auteur de romans et nouvelles), je venais d'ouvrir un nouvel espace culturel, il y a un mois, la Gare, et on avait une soirée poèmes et musiques, au centre-ville. Évidemment, on a annulé. Je dois dire que chaque fois que l'on essaie d'émerger un incident violent vient tout saper, alors ce n'est pas facile et ce matin je suis un peu découragé, mais on est obligés de tenir bon. De plus, les réactions sur les réseaux sociaux sont solidaires. Au moment des attentats de Paris, certains se sont émus du fait que, pour la France, tout le monde hissait le drapeau français tandis que d'autres pays continuaient d'être la cible du terrorisme... Mais là, et d'autant plus avec les liens entre le Mali et la France, les gens partagent le drapeau malien.. Tous les étrangers  qui sont revenus au pays depuis la guerre nous envoient des photos d'eux au Mali et nous disent qu'ils sont avec nous. D'où que l'on soit, on ressent maintenant la détresse des autres."

16 h 10 : au moins six citoyens américains en lieu sûr

Un "petit groupe de forces américaines a aidé à mettre les civils en lieu sûr", a également affirmé Mark Cheadle, porte-parole de l'Africom. Le Pentagone assurait plus tôt que des forces spéciales américaines prêtaient main-forte aux Maliens pour mettre les otages libérés en sécurité.

16 h 10 : message de soutien du président du Sénat français, Gérard Larcher 

 

 

Soutien total au autorités du #Mali, au Maliens et aux forces spéciales françaises engagées sur le terrain @UN_MINUSMA @Senat_Info

— Gérard Larcher ? (@gerard_larcher) 20 Novembre 2015

 

 

 

16 h 05 : une quinzaine de morts au Radison

L'information est donnée par Ouest-France.

 

 

 

 



 

16 heures : des forces spéciales américaines portent assistance aux Maliens (Pentagone)

Des forces spéciales américaines portent assistance aux Maliens pour secourir les otages après l'attaque de l'hôtel Radisson Blu de Bamako dans laquelle au moins trois personnes sont mortes, a indiqué le Pentagone vendredi. L'attaque du Radisson, hôtel apprécié par la clientèle internationale et où quelque 170 personnes se trouvaient, survient une semaine jour pour jour après la série d'attentats sans précédent qui a fait 129 morts à Paris. "Les forces américaines aident à mettre les civils en lieu sûr pendant que les forces maliennes sécurisent l'hôtel", a précisé la lieutenante-colonelle Michelle Baldanza. De son côté, l'ambassade américaine à Bamako "vérifie" des informations selon lesquelles des citoyens américains se trouvaient dans l'hôtel au moment des attaques, survenues vers 7 heures GMT, a affirmé le département d'État. Les forces maliennes ont donné l'assaut à l'hôtel, théâtre d'une prise d'otages massive, libérant plusieurs otages. Parmi les personnes présentes se trouvaient de nombreux étrangers d'au moins sept nationalités différentes.

15 h 45 : La France affirme que ses forces spéciales sont à l'intérieur de l'hôtel Radisson Blu 

 

 

 

 

15 h 37 : sept Algériens exfiltrés de l'hôtel Radisson

 

"Des Algériens, dont six membres d'une délégation officielle algérienne, hébergés à l'hôtel Radisson de Bamako ont été libérés", a annoncé le ministre algérien des Affaires étrangères cité par l'agence Algérie Presse Service. "La libération de cette délégation, composée notamment de diplomates, est intervenue grâce à l'action des forces combinées de la Mission des Nations unies au Mali (Minusma) et des forces armées maliennes", a indiqué Ramtane Lamamra, ajoutant qu'un septième ressortissant algérien, cadre dans une entreprise française, a été également exfiltré lors de cet assaut.

14 h 58 : "125 clients et 13 employés toujours" retenus dans l'hôtel 

Au total, "125 clients et 13 employés" sont "toujours dans l'immeuble" de l'hôtel Radisson de Bamako où une prise d'otages est en cours vendredi, a indiqué le groupe hôtelier Rezidor à Londres. "Selon nos toutes dernières informations, 125 clients et 13 employés sont toujours dans l'immeuble" de l'hôtel Radissson Blu de Bamako, a indiqué le groupe dans un communiqué diffusé à 12 h 45 GMT. Une porte-parole du groupe a confirmé à 13 h 50 GMT que ces informations étaient toujours valides.

14 h 51 : de nouvelles indications de l'ambassade de France

Levée du confinement des établissements scolaires. Il est possible de venir chercher les enfants. Par contre, la circulation est interdite sur la zone ACI 2000.

14 h 50 : témoignage de Sana, cadreur, monteur

"Comme beaucoup de Maliens, je regrette l'absence d'information des médias locaux. La télévision nationale diffusait encore des films à l'heure où les médias internationaux publiaient des directs. Ce matin au Réveil vers 7 heures, on apprend par RFI qu'il y a une attaque à l'hôtel Radisson.  Vers 10 heures-11 heures, on a eu des précisions sur la prise d'otages. Mais ce qui est vraiment dommage, l'ORTM, la chaîne nationale, rien. Heureusement, il y avait RFI et France 24 et les autres médias internationaux. Je me suis rendu sur place et ai vu que le périmètre était bouclé. De loin, on voit t qu'il y a toujours des otages qui sortent de l'hôtel. Mais en ville, tout est comme d'habitude, la ville est en activité, il y a eu même des embouteillages et la vie suivait son cours."

14 h 20 : l'ambassade de France informe nos compatriotes sur place de l'évolution de la situation

Il y a 7 200 Français qui vivent au Mali, dont 6 200 à Bamako.

 

 

 

 

 

 

 

L'ambassade de France est mobilisée et un numéro d'urgence est ouvert à la cellule de crise du Quai d'Orsay : 01 45 50 34 60

 

 

 

 

 

 


Douze membres d'un équipage d'Air France qui se trouvaient à l'hôtel Radisson de Bamako au moment d'une attaque par des hommes armés sont en "lieu sûr", a indiqué la direction d'Air France vendredi en début d'après-midi. "La totalité de l'équipage Air France est maintenant en lieu sûr", a indiqué Air France dans un communiqué, précisant que la compagnie "est restée en contact permanent avec son équipage (2 pilotes et 10 membres du personnel navigant) présent, au moment des événements".

13 h 30 : le point de presse du ministre de la Sécurité intérieure 

Selon notre correspondant Assane Koné sur place, le ministre de la Sécurité intérieure malienne vient d'animer un point de presse sur l'attaque terroriste actuellement en cours à l'hôtel Radisson de Bamako. Selon le ministre, c'est aux environs de 7 heures que des individus armés ont attaqué l'hôtel Radisson de Bamako pour prendre en otage le personnel et les pensionnaires de cet hôtel huppé de Bamako. Deux heures de temps après, c'est-à-dire vers 9 heures, les forces spéciales maliennes ont lancé l'assaut, a-t-il indiqué.

13 h 15 : témoignage de Jimmy, jeune Franco-Malien venu travailler dans son pays 

"À 7 heures du matin, je dormais quand j'ai reçu le texto d'amis qui me disent : "On est sur le toit du Radisson des terroristes mitraillent dans l'hôtel. En fait, ils étaient au sport dans la salle du Radisson comme font beaucoup de jeunes entrepreneurs ici. Après la première prière de 6 heures, ils se rendent à la salle qui est très fréquentée, et puis vont travailler. Dès qu'ils ont entendu les terroristes, ils ont fui jusqu'au toit. Ils y sont toujours. Ils savent que les terroristes sont en dessous au 7e. Ici, il est presque midi. J'attends des nouvelles pour savoir s'ils font partie des otages libérés."

13 h 10 : selon la télévision publique malienne, 80 otages libérés de l'hôtel Radisson

12 h 50 : le témoignage du reporter et photographe malien Emmanuel Daou

Celui-ci s'est précipité sur les lieux dès qu'il a appris la nouvelle par France 24 vers 6 h 30 et nous raconte ce qu'il a vu : "Il y avait des militaires, la police, des gendarmes et des gardes autour de l'hôtel dont les accès étaient fermés, on m'a recommandé de me mettre à l'abri." Il a répondu aux questions de Valérie Marin La Meslée : 

Comment expliquer que les terroristes aient pu s'introduire dans cet hôtel connu pour accueillir des étrangers ?

J'ai appris que les fouilles n'avaient pas été aussi serrées parce que les hommes étaient arrivés dans une voiture diplomatique… Et qu'en entrant ils ont pris les gens de la réception pour les regrouper, les premiers ont pu s'échapper… Le ministre de la Sécurité intérieure Salif Traor est arrivé sur place.

Qu'avez-vous vu pendant cette matinée ?

Il était 9 heures quand les forces ont envoyé un gaz lacrymogène, puis appelé des commandos qui se sont rapprochés de l'hôtel, sur le parvis, quelques-uns sont entrés dans le hall, puis ressortis d'abord avec une femme pieds nus, avec son sac à la main, puis 5 minutes après avec un autre monsieur, à moitié dévêtu, et enfin un troisième, aucun de ceux-là n'avait l'air blessé, mais un policier est sorti ensuite à son tour en se tenant le pied. 

Des étrangers ? 

Ce sont des personnes à la peau noire, mais étrangères, comme la plupart de la clientèle de l'hôtel.

Et ensuite ?

À partir de 9 h 40 environ ils ont demandé du renfort, tous les agents qui avaient des gilets pare-balles se sont approchés et ont pu entrer, et là on a entendu des coups de feu des militaires, et les gens aux abords de l'hôtel criaient "vive l'armée", comme s'ils les encourageaient. Quand j'ai quitté l'hôtel, ils étaient prêts à lancer l'assaut.

 

 

 ©  DR

L'hôtel Radisson Blu de Bamako. © DR

 

 

12 h 47 : le GIGN français envoyé au Mali, selon une information du Point.

12 h 38 : deux assaillants ont réussi à entrer à l'intérieur de l'hôtel grâce à des documents diplomatiques

 

 

 

 

 

 

 

 

De sources gouvernementales, la France est en soutien pour la "logistique et le renseignement" autour du Radisson. Le GIGN malien est présent.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

12 h 29. Des Chinois et des Turcs parmi les otages

Au moins sept touristes chinois se trouvent parmi les personnes retenues en otage vendredi à l'hôtel Radisson de Bamako, a rapporté l'agence étatique Chine nouvelle.

En outre, six membres de la compagnie aérienne turque Turkish Airlines (THY) se trouvent dans l'hôtel, a indiqué une source gouvernementale turque à l'AFP.

12 h 26. Un équipage d'Air France bien dans l'hôtel

Oui, c'est confirmé. Selon Air France, un équipage est bien dans l'hôtel parmi les otages.

12 h 10. Trois morts sur place, plusieurs otages libérés, selon RFI

Une quinzaine d'otages ont été libérés par les forces spéciales comportant deux gendarmes françaises. Les morts sont des otages qui n'ont pas été tués pendant l'assaut mais des Européens tués à l'intérieur. Il y a encore de très nombreux otages, dont de nombreux étrangers ressortissants chinois, turcs, français.

12 h 9. La Minusma, en appui des autorités maliennes

La Minusma apporte renfort sécuritaire tout en déployant des moyens médicaux sur le site. #Bamako #Mali

La prise d'otages à #Bamako démontre que le terrorisme n'a pas de frontières. Cette guerre est mondiale. Tout mon soutien au peuple malien.

 

 

 

 

 

 

 

 

Une des victimes de la prise d'otages serait de nationalité française.

 

 

 

 

 


Un député de l'UDI : la prise d'otages à #Bamako démontre que le terrorisme n'a pas de frontières. Cette guerre est mondiale. Tout mon soutien au peuple malien.

 

 

 

 

 

11 h 57. La cellule diplomatique de l'Élysée informe en temps réel François Hollande de la prise d'otages au Radisson

 

 

 

 

 

 

 

11 h 55 : la Cellule diplomatique de l'Elysée informe en temps réel Francois #Hollande de la prise d'otages au Radisson 

 

 

 

 

- Parmi les personnes libérées, des otages "capables de réciter des versets du Coran"

 

 

 

 

11 h 43. Trois otages tués

 

 

Au moins trois otages ont été tués et l'assaut a été donné, selon une source du ministère malien de la Sécurité.

 

11 h 42. "La police est arrivée, ça tirait partout"

 

 

 

 

 

 

11 h 30. Les forces de sécurité maliennes déployées autour de l'hôtel Radisson de Bamako

"Une dizaine de personnes" ont été évacuées de l'établissement, a indiqué à l'AFP le porte-parole du ministère de la Sécurité. "Les forces spéciales ont pu libérer une dizaine de personnes", a déclaré le porte-parole alors qu'un journaliste de l'AFP a précisé que trois personnes, dont deux femmes, ont déclaré avoir vu dans l'hôtel le corps d'un homme à la peau claire gisant au sol.

11 h 37. Les otages capables de réciter des versets du Coran ont été libérés


Certains otages retenus vendredi par des hommes armés dans un hôtel de Bamako ont été libérés par leurs ravisseurs, déclare à Reuters un haut responsable des services de sécurité maliens. Parmi les personnes libérées figurent notamment des otages capables de réciter des versets du Coran.

11 h 16. Deux femmes évacuées par les forces de sécurité

11 h 5. Aucun bilan humain

Selon le site Malijet, les assaillants ont tiré sur les gardes de sécurité et ont fait des blessés. Apparemment à la recherche des otages, ils ont fouillé les premier, deuxième et troisième étages. Les forces de l'ordre (policiers, gendarmes français et Minusma) sont sur place et quadrillent le secteur. Pour l'instant, aucun mort évoqué et l'opération est toujours en cours.

11 h 2. Ordre donné de ne pas circuler 

 

 

 

 

 

 

10 h 40. 140 clients et 30 employés retenus par deux assaillants

Une "prise d'otages" est en cours à l'hôtel Radisson de Bamako au Mali, avec "140 clients et 30 employés" retenus par deux assaillants, a annoncé vendredi le groupe hôtelier Rezidor à Londres, alors qu'une fusillade a été rapportée sur place. "Le groupe hôtelier Rezidor, qui gère l'hôtel Radisson Blu de Bamako au Mali, est au courant qu'une prise d'otages est en cours sur le site aujourd'hui", a indiqué le groupe dans un communiqué. "Selon nos informations, 2 personnes retiennent 140 clients et 30 employés."

"Nos équipes de sécurité sont en contact constant avec les autorités locales afin d'apporter toute l'aide possible pour rétablir la sécurité dans l'hôtel. À ce stade, nous n'avons pas d'autres informations et continuons de suivre la situation de près", a ajouté le groupe. Un journaliste de l'AFP sur place a rapporté qu'une fusillade était en cours à l'hôtel, situé dans le centre de la capitale, devant lequel les forces de l'ordre ont établi un périmètre de sécurité. Des tirs d'armes automatiques pouvaient être entendus de l'extérieur de l'hôtel qui compte 190 chambres. "Cela se passe au septième étage, des djihadistes sont en train de tirer dans le couloir", a déclaré une source de sécurité à l'AFP. Selon une source sécuritaire malienne, des assaillants sont rentrés dans l'enceinte de l'hôtel à bord d'une voiture munie d'une plaque diplomatique.

Le 7 mars, un attentat contre un bar-restaurant à Bamako avait coûté la vie à cinq personnes, dont un Français et un Belge. Il s'agissait de la première attaque de ce type perpétrée dans la capitale du Mali. Le nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes djihadistes liés à Al-Qaïda après la déroute de l'armée face à la rébellion, d'abord alliée à ces groupes qui l'ont ensuite évincée. Ils y ont été dispersés et en ont été en grande partie chassés à la suite du lancement en janvier 2013, à l'initiative de la France, d'une intervention militaire internationale qui se poursuit actuellement. Mais des zones entières échappent encore au contrôle des forces maliennes et étrangères. Longtemps concentrées dans le Nord, les attaques djihadistes se sont étendues depuis le début de l'année vers le centre, puis à partir de juin au sud du pays.



Source : afrique.lepoint.fr


PARTAGEZ UN LIEN OU ECRIVEZ UN ARTICLE

Pas de commentaire

Pas de commentaire
 
charly
Partagé par : charly@Angleterre
VOIR SON BLOG 155 SUIVRE SES PUBLICATIONS LUI ECRIRE

SES STATS

155
Publications

58095
J'aime Facebook sur ses publications

1012
Commentaires sur ses publications

Devenez publicateur

Dernières Actualités

Pas d'article dans la liste.