Pendant près de six mois, elle l'a inondé de courriers énamourés, de lettres d'amour parfois olé olé. "Il s'agissait de messages à caractère érotique, c'étaient des mails dans lesquels elle lui déclarait sa flamme. Il y avait aussi des photos d'elle, dans le détail desquelles nous n'entrerons pas", raconte une source judiciaire citée par Midi Libre qui révèle l'information.

Une plainte déposée par le ministre

Au départ, Emmanuel Macron ne s'en est pas inquiété, mais le 16 février dernier, il siffle la fin de la récréation et porte plainte pour faire cesser ce qui peut s'apparenter à du harcèlement. La police a enquêté, retrouvant rapidement l'expéditrice des mails enflammés, une étudiante gabonaise de 29 ans, habitant près de Montpellier.

A priori pas dangereuse, simplement amoureuse

Ce jeudi, la jeune femme a été interpellée chez elle, puis placée en garde à vue pour "messages réitérés malveillants en vue de troubler la tranquillité d'autrui".

La jeune femme devrait être examinée par un psychiatre mais déjà les enquêteurs semblent privilégier la thèse de la passion débordante à celle d'une réelle dangerosité. Elle écopera d'un simple rappel à la loi, a déclaré vendredi à l'AFP le procureur de Montpellier. "Cette jeune femme souffre de troubles psychologiques conséquents", a souligné Christophe Barret, "mais l'enquête a montré qu'elle ne présentait aucune dangerosité".