Le candidat Ayariga a fait connaitre son projet ce mardi à Accra lors de son intervention sur la radio nationale GBC.
En faisant connaitre sa position vis-à-vis de la CPI, le candidat présidentiel du jeune parti nouveaux partis politiques au Ghana a lâché que la Cour n'est pas juste avec le traitement qu'elle réserve aux Africains.
Afin de voir son projet se concrétiser s'il devient le locataire du palais Flagstaff House à Accra, le candidat Ayariga a lancé un appel aux Africains à s'unir pour qu'ensemble ils puissent se libérer du joug des pays occidentaux.
En ce qui concerne Hassan Ayariga, précisions que c'est la deuxième fois qu'il se présente à une élection présidentielle au Ghana. La première fois en 2012 c'était sous la bannière du parti PNC mais ayant été défait lors des primaires cette année, Ayariga a critiqué le vote. Il a rendu sa démission pour aller créer sa propre formation politique.
Enfin sur le sujet de la CPI, un autre Ghanéen en la personne de Kofi Annan, l'ex Secrétaire général de l'ONU a fait résonner un autre son de cloche. Dans une entrevue avec Financial Times (FT), Annan a accusé lade mauvaise gestion des cas des dirigeants du Kenya.
Pour sa justification, le diplomate Ghanéen qui a été médiateur au Kenya lors de la crise de post-électorale de 2007-2008 a déclaré que le Président Uhuru Kenyatta et son vice-président William Ruto ne devraient pas restés libres pendant leur procès. Les deux personnes ont rejeté les accusations portées contre elles et ont plutôt contrattaqué lade cibler injustement les dirigeants africains.
Pour tout Kofi Annan a confié au FT que les Africains devraient chercher justice à l'étranger s'il advient qu'ils ne peuvent pas obtenir la justice dans leurs pays.
Mensah, Lomé
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