Société, # |
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Dans les pages du quotidien britannique The Guardian, un travailleur dans le milieu de l'humanitaire raconte l'envers du décor au sein d'une ONG, et plus particulièrement le racisme caché qui y est à l'oeuvre. Si la question de la couleur de peau est "taboue", comme le confie ce "secret aid worker" dont l'anonymat est conservé, il n'est pas très difficile de se rendre compte qu'un blanc se verra plus vite confier des responsabilités au sein d'une ONG qu'un travailleur local.
Mais si le phénomène est toujours présent, de nombreuses ONG font des efforts pour changer les choses dans ce domaine. Le Guardian cite ainsi l'exemple d'une ONG du Bangladesh, Brac, qui s'est d'abord développée sur le plan local avant de s'étendre à l'échelle mondiale, et qui emploie de très nombreux locaux dans ses rangs. Car si les grosses ONG font la part belle aux travailleurs et volontaires occidentaux, c'est très certainement que les principaux acteurs du marché sont issus des pays développés. Il y a par exemple très peu d'ONG africaine en Afrique.
"L'industrie de l'humanitaire n'a même pas un siècle derrière elle, et les prochaines décennies pourraient bien voir le rapport de force s'inverser", conclut le quotidien britannique.
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