Annoncé comme l'un des futurs intérieurs dominants de la ligue avant la Draft en 2011, Bismack Biyombo n'est aujourd'hui qu'un joueur de rotation au sein de la raquette des Charlotte Hornets (3,7 points, 5,3 rebonds). Âgé de seulement 22 ans, le natif de la République Démocratique du Congo prend son mal en patience mais reste très positif quant à son avenir et celui de son équipe. Nous l'avons rencontré lors de notre passage à Charlotte.

Bismack, les résultats des Charlotte Hornets sont décevants cette année (10-23). Comment expliquez-vous ce début de saison bien loin des ambition affichées ?

Ce début de saison n'est pas surprenant puisque nous avons eu à changer pas mal de joueurs à l'intersaison. Cela prend du temps pour s'habituer à jouer ensemble et trouver une cohésion au sein du groupe. La saison est encore longue et nous avons encore beaucoup de choses à apprendre afin de pleinement atteindre notre potentiel. On a la chance d'être dans la Conférence Est et on sait que si on arrive à remporter cinq ou six matchs à la suite, on remontera rapidement au classement. On progresse petit à petit et on monte progressivement en puissance.

Al Jefferson sera indisponible pendant quatre semaines. Quel impact son absence a-t-elle sur l'équipe ?

On ne cherche pas d'excuse. Même s'il est notre meilleur joueur, les autres membres de l'équipe doivent hausser leur niveau de jeu pour compenser son absence. On continue de donner le meilleur de nous mêmes, on regarde beaucoup de vidéos parce que l'on a moins l'occasion de s'entraîner avec l'enchaînement des matchs. Il faut aller de l'avant et rester positifs. On est tous de bons joueurs de basket et on sait ce que l'on a à faire.

Sur le plan personnel, comment évaluez-vous votre début de saison ?

Je me sens bien. Je suis en très bonne forme et j'ai fait le plein de confiance. J'espère pouvoir contribuer à la remontée de mon équipe et avoir la chance d'être sur le terrain, ce qui est le plus important pour un joueur.

Pouvez-nous dire quelques mots sur votre coach, Steve Clifford ?

Coach Clifford fait un très bon travail à la tête de l'équipe, et possède de très bonnes méthodes notamment sur le plan défensif. Il faut continuer dans ce sens. Comme la saison passée, il nous faut du temps pour lancer notre saison. A cette époque, nous étions aussi dans le dur avant de remonter la pente à partir de janvier. Après, même si le coach fait son travail, c'est aux joueurs de tout donner sur le terrain pour obtenir les meilleurs résultats possibles.

La franchise a repris le nom de Hornets. Quel regard portez-vous sur ce changement de nom ?

Je pense que ce changement est une très bonne chose. Ici, il y a eu un vrai engouement lorsque les Bobcats sont revenus les Hornets. Tout le monde aime ce nom et les souvenirs qu'il évoque. Petit, j'ai suivi les Hornets à la fin des années 1990. Ça a toujours été une franchise très populaire. Après les plus jeunes de nos fans ont grandi avec les Bobcats et ils vont devoir s'adapter mais dans l'ensemble, la réponse du public a été très positive. Pour nous, joueurs, ça ne change pas grand chose dans le fond. Nous sommes là pour jouer au basket, peu importe le nom de l'équipe et la couleur du maillot. Mais l'impact positif et le soutien des fans se ressentent dans la salle.

Quelle est votre relation avec Michael Jordan, le propriétaire de la franchise ?

Ma relation avec Michael est excellente. C'est lui qui m'a choisi lors de la Draft et il m'a toujours fait confiance depuis mon arrivée à Charlotte. Il n'est pas un propriétaire comme les autres. Les 29 autres propriétaires en NBA sont tous des hommes d'affaires aguerris mais Mike est le plus grand basketteur de tous les temps. Son rôle et son aura dépassent largement son statut de propriétaire. Il n'hésite pas à venir sur le terrain et à nous donner des conseils sur notre jeu. Bien sûr, il respecte le travail de son coachs et des assistant mais son sens du jeu est sans comparaison.

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