Chez nos voisins britanniques, elle est considérée par la presse spécialisée comme une des révélations sur lesquelles il faut compter. En France, elle est encore inconnue. Seuls quelques initiés se sont penchés sur son premier album"Sing to the Moon", sorti l'an dernier et écoulé à seulement quelques milliers d'exemplaires. Au Royaume-Uni, le disque est un succès d'estime. Il a été défendu par les singles "She", "Green Garden" et "That's Alright", mettant en lumière la couleur néo-soul de l'univers de Laura Mvula. " La musique, c'est pour me connecter avec quelque chose de plus grand que moi, et avec les gens que j'aime " a confié l'artiste à nos confrères des Inrocks, pour décrire la démarche introspective l'ayant conduite à écrire ses premières chansons, suite au malaise qu'elle a vécu après la séparation de ses parents.

Crédits photo : pochette de l'album de Laura Mvula

En concert dans la capitale le 11 septembre

En février dernier, Laura Mvula a décidé de poursuivre l'aventure "Sing to the Moon" en repassant en studio pour, non pas enregistrer de nouveaux morceaux en vue de publier une réédition, mais en réenregistrant les mêmes titres avec de nouveaux arrangements. Le projet a été réalisé sous la direction de Jules Buckley, musicien anglais à la tête du Metropole Orkest néerlandais depuis l'an dernier. Laura Mvula a donc rejoint en studio les 52 musiciens qui composent la formation pop-jazz, dont sa sœur ainsi que son frère, aux célèbres studios Abbey Road. Sobrement baptisé "Laura Mvula With Metropole Orkest.", cet album devrait très bientôt pointer le bout de son nez chez les disquaires. De la patience, il en faudra encore un peu aux premiers fans français de Laura Mvula. La chanteuse viendra à notre rencontre au mois de septembre, le 11, pour un concert unique à La Grande Halle de la Villette de Paris.