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Le groove de Baloji, un coup de pied dans la fourmilière

  Musique, #

À Vaulx Jazz, et bientôt à Banlieues bleues, l’artiste belgo-congolais présente son EP 64 Bits and Malachite. Au son de balafons et de samplers, un réquisitoire contre l’obsolescence programmée.

Baloji constitue un des événements d’À Vaulx Jazz, le festival, rappelant ainsi qu’il s’inscrit dans la défense d’un jazz attentif à ses racines africaines. Puis, on retrouvera Baloji à Banlieues bleues, à la tête du même Orchestre de Katuba. L’artiste belgo-congolais propulse un irrépressible groove afro-futuriste, qu’illustre son nouvel EP de cinq titres,64 Bits and Malachite. Ici, l’ancestral balafon (dans sa forme spécifique à l’Afrique centrale) s’est choisi le sampler comme « soce ». Rumba congolaise, hip-hop, deep house, funk et soul guinchent avec ­effronterie, piétinant les barrières instaurées par l’industrie.

Un défenseur du peuple africain spolié par les capitalistes

Styliste, chanteur, auteur, compositeur, acteur-performeur, réalisateur de clips, Baloji possède le génie de la débrouille, à l’instar du peuple africain spolié par le gros capital. Il nous remonte le moral avec 64 Bits and Malachite. Et nous explique?: « Le titre du disque fait référence au minerai exploité dans ma région d’origine, le Katanga, où il est utilisé comme pierre d’ornement et bijou de pacotille. 64 bits, parce que c’est la mesure actuelle des processeurs des ordinateurs et autres objets technologiques. Le Kivu, en particulier, est pillé autant de fois que frappe l’obsolescence programmée, puisque cela implique d’extraire encore et toujours du coltan, minerai utilisé dans l’élaboration d’équipements informatiques. »

En première partie, Saul Williams, grand bâtisseur du slam

Au Centre culturel Charlie-Chaplin, le 16 mars dès 20?h?30, Baloji se produira dans le cadre d’À Vaulx Jazz en première partie d’un autre franc-tireur, Saul Williams, un des grands bâtisseurs du slam. Auparavant, dans le même lieu, le batteur et compositeur Tony Allen, qui vient d’embraser la MAC de Créteil lors des Sons d’hiver, aura présenté, le 11 mars, son hommage à l’historique « drummer » afro-américain Art Blakey. Du bop qui bat en cœur à cœur avec l’afrobeat… Un défi palpitant?!


Source : L'Humanité


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emilie
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