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Le secret le mieux gardé au Congo : l'incorporation d'office dans le groupe "Bakongo-Téké-pygmée" des miliciens Soudanais, porteurs Dahoméens et déportés des travaux forcés coloniaux

  Culture & Loisirs, #

Il y a une vérité que le peuple congolais doit savoir au moment où, il se lance dans la bataille contre le tripatouillage de la constitution pour qu'il soit conscient du danger qui menace et qui empêche l'émergence d'une vraie nation Congolaise.

Toute cette violence endémique en politique, c'est uniquement pour garder ce secret.

 

En effet, l'histoire et les traditions d'Afrique centrale rapportent qu'à l'origine, l'espace nommé aujourd'hui Congo-Brazzaville était le nord-ouest du royaume Kongo (province Loango et province Nsundi) peuplé uniquement des Bakongo-Batéké-pygmées. (Enregistrer cette carte du Congo-Gabon 1886-1899 et regarder les habitants que la France coloniale trouva sur place)

Mais, après la conquête et l'occupation coloniale française, la France va emmener plusieurs centaines des milliers de travailleurs, pour la récolte d'hévéa et la construction du chemin de fer (C.F.C.O) ; transformant ainsi cet espace en véritable mosaïque humaine que tout va opposer.

Aujourd'hui, la population congolaise peut y être répartie en deux groupes : d'un côté les vrais descendants des premiers occupants (Bakongo-Batéké-Pygmée) et, de l'autre côté les Congolais issus de la colonisation [(descendants des miliciens soudanais (Sénégalais, Maliens guinéens...), descendants de porteurs Dahoméens (Togolais et Béninois) et descendants des déportées des travaux forcés (Krumens, Abbey...)].

Pour compliquer encore la chose, la France coloniale va faire une classification ethnique unilatérale. Tous ces étrangers venus dans ses bagages vont être incorporés dans les groupes des pré-nations trouvées sur place. Et, après la mise en place de ces groupes définis selon des critères pseudo-scientifiques, il ne lui restait plus qu'à exacerber les différences et les antagonismes pour ne plus avoir une minorité des Blancs face à une majorité des noires, mais un ensemble des peuples, au sein duquel les premiers occupants Bakongo-Batéké-Pygmée apparaissent une minorité et ne peuvent plus revendiquer la possession de leur terre aux envahisseurs.

Conséquence, les Congolais issus de la colonisation s'autoproclament maintenant vrais Bakongo, vrais Loango, vrais Tékés ou vrais pygmées ; au grand dam des premiers occupants (Bakongo-Batéké-Pygmée). Et pourtant, ces gens ont une histoire aussi riche que celle des premiers occupants Bakongo-Batéké-Pygmée. Au lieu de la raconter, ils continuent de s'accrocher sur les faussetés de la colonisation. Il y a donc un combat sans merci entre le mensonge et la vérité au Congo-Brazzaville.

Le Comble de notre malheur, c'est à cette minorité qui refuse toute cohabitation et tout partage de pouvoir avec les descendants des premiers occupants (Bakongo-Batéké-Pygmée) que la France coloniale remettra le pouvoir au moment de l'indépendance, pour soi-disant les protéger contre une majorité hostile à leur présence sur le sol Congolais.

Cette vérité est cachée au peuple Congolais en général, et elle est même devenue un vrai secret d'État. Faire de la politique, en ne tenant pas compte de cette vérité, c'est un véritable suicide. Parce qu'il y a un consensus entre les Congolais issus de la colonisation, consensus qui est devenu d'ailleurs leur seul projet politique du nord au sud : " tout sauf un vrai descendant Bakongo-Batéké-Pygmée au pouvoir ! ".

Mais, si libres que soient ces gens, ils ne le sont plus entièrement. Ils sont obligés de servir un maitre, c'est-à-dire l'homme fort qui les mettrait tous à l'abri de la vengeance, des premiers occupants qu'ils ont torturés, massacrés et humiliés de la colonisation jusqu'à nos jours. Ils souffrent de cette situation dont ils découvrent l'ampleur, mais ne savent pas comment s'en sortir de cette prison, qu'ils se sont eux-mêmes imposés : " métier de dictateur, de brute sans âme, de bandit et de bourreau de Bakongo-Batéké-Pygmée. "

Eh oui, l'idée de voir un vrai descendant des premiers occupants Bakongo-Batéké-Pygmée vaincus au pouvoir fait peur à ces hordes venues d'ailleurs, ce qui leur pousse à s'adonner principalement à l'art de la guerre .

Raison pour laquelle, tous les spécialistes de la politique congolaise redoutent le rassemblement des descendants de ceux qui ont tué Mabiala Manganga (miliciens soudanais, porteurs Dahoméens et des travailleurs des travaux forcés) autour de Sassou-Nguesso, parce que cela ruinerait à néant les espoirs d'une vraie alternance démocratique au Congo.

Enfin, le Congo est un mariage forcé que nous devons transformer en mariage d'amour " pour notre intérêt. Notre pays sera construit avec les matériaux que nous avons à notre disposition. Nos matériaux sont Aujourd'hui nocifs et toxiques. Si nous les purifions pas ; ils vont polluer de plus en plus notre environnement, et notre pays sera malade. Faisant donc attention à nos politiques une fois au pouvoir. La colonisation est terminée, nous devons arrêter de traiter les autres comme à l'époque coloniale.

Par BISHIKANDA DIA POOL

Contacts pour remarques et contestations :

Tél : 06-87-04-52-84



Source : www.sukissa.co.uk


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