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Les meilleurs hubs d'innovation sont aussi en Afrique - Finance Afrique

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Innovation est le mot clef des projets " Made in Africa "

Propulsé par l'explosion du mobile, le continent Africain invente de nouveaux usages et concepts innovants

Les investissements sont prépondérants

L'événement réunit, sur deux jours, quelques-uns des principaux investisseurs de la Silicon Valley et des entrepreneurs afro-américains. Vendredi et samedi, dans un hôtel de Santa Clara, en Californie, le maître de cérémonie, Ron Conway, vétéran-star des business angels qui a investi dans Google, Facebook, Twitter ou Airbnb, doit présenter aux convives les opportunités d'investissement en Afrique. Tout un symbole de l'intérêt nouveau du monde de la tech pour ce continent.

Plusieurs indices démontrent en effet sa montée en puissance. Jamais les start-up africaines n'ont levé autant d'argent. L'an dernier, elles ont réuni 185,7 millions de dollars, selon VC4Africa et CB Insights. Une goutte d'eau à l'échelle mondiale puisque cela ne représente que 0,14 % des fonds levés sur la planète, mais la croissance est là, portée par l'essor du mobile. Le rythme de création d'entreprises s'est accéléré. Plusieurs success-stories, comme l'e-commerçant Jumia ou la solution de paiement mobile M-Pesa, montrent la voie aux jeunes entrepreneurs, des hubs se constituent au Nigeria, au Kenya, ou encore en Afrique du Sud et les initiatives se multiplient.

La diaspora investit

" Le comportement de la diaspora est toujours un bon indicateur et, en Afrique, au Nigeria notamment, la diaspora revient et investit dans les nouvelles technologies ", note Alisée de Tonnac, fondatrice de l'événementSeedstars World, qui regroupe les start-up les plus prometteuses des marchés émergents. Elle-même s'est installée à Lagos l'an dernier et, depuis cette année, organise un événement à Casablanca dédié aux start-up africaines.

Réunis cette semaine, les lauréats de ce concours, représentant 16 pays, seront présentés ce week-end. " Ce genre d'événement, ce n'est pas que du réseautage, explique Alisée de Tonnac. L'idée est aussi d'avancer sur des idées concrètes, de mettre en relation start-up, grands groupes, investisseurs pour qu'ils lèvent ensemble certaines barrières. " Un peu partout en Afrique, d'ailleurs, s'organisent des " start-up week-ends " et autres concours de pitches. Et, l'an dernier, à Seedstars World, deux des trois start-up primées venaient d'Afrique subsaharienne.

Nigeria et Kenya leaders plus que jamais

Des différences considérables existent cependant, d'un pays à l'autre. L'Afrique anglophone est, en général, plus dynamique et plus mature, avec des débouchés vers les Etats-Unis et des marchés domestiques plus importants : le Nigeria atteint aujourd'hui les 180 millions d'habitants et devrait être le troisième pays le plus peuplé de la planète d'ici à 2050. Un potentiel qui polarise l'attention des investisseurs.

Quant au Kenya, il bénéficie de bonnes infrastructures qui ont permis de faire émerger un tissu intéressant de start-up. L'une d'elles, M-Kopa, qui commercialise des kits d'énergie solaire, a réalisé deux levées de fonds l'an dernier pour plus de 31 millions de dollars. Le plus gros total du continent. L'écosystème sud-africain est, lui, déjà très intégré, avec notamment une présence de plusieurs fonds anglo-saxons. Enfin, un pays comme le Rwanda a mis en place une politique volontariste : l'Etat y a débloqué l'an dernier un fonds de près de 100 millions de dollars pour aider les projets liés à l'innovation. Quant aux pays francophones, si quelques pays tirent leur épingle du jeu, comme le Cameroun, le Sénégal ou la Côte d'Ivoire, les montants investis y sont moindres.

Le problème du financement en Afrique est toutefois loin d'être réglé. Les investisseurs locaux ont encore tendance à privilégier l'immobilier et peu de fonds internationaux spécialisés dans la technologie ont tenté leur chance sur le continent. Une faiblesse à peine compensée par quelques initiatives dispersées, comme celles d'Intel, qui investit via son fonds Intel Capital, de l'allemand Rocket Internet ou d'Orange, qui préparent des dispositifs spécifiques pour le continent.

 

 

Innovation est le mot clef des projets " Made in Africa "

Propulsé par l'explosion du mobile, le continent Africain invente de nouveaux usages et concepts innovants

Les investissements sont prépondérants

L'événement réunit, sur deux jours, quelques-uns des principaux investisseurs de la Silicon Valley et des entrepreneurs afro-américains. Vendredi et samedi, dans un hôtel de Santa Clara, en Californie, le maître de cérémonie, Ron Conway, vétéran-star des business angels qui a investi dans Google, Facebook, Twitter ou Airbnb, doit présenter aux convives les opportunités d'investissement en Afrique. Tout un symbole de l'intérêt nouveau du monde de la tech pour ce continent.

Plusieurs indices démontrent en effet sa montée en puissance. Jamais les start-up africaines n'ont levé autant d'argent. L'an dernier, elles ont réuni 185,7 millions de dollars, selon VC4Africa et CB Insights. Une goutte d'eau à l'échelle mondiale puisque cela ne représente que 0,14 % des fonds levés sur la planète, mais la croissance est là, portée par l'essor du mobile. Le rythme de création d'entreprises s'est accéléré. Plusieurs success-stories, comme l'e-commerçant Jumia ou la solution de paiement mobile M-Pesa, montrent la voie aux jeunes entrepreneurs, des hubs se constituent au Nigeria, au Kenya, ou encore en Afrique du Sud et les initiatives se multiplient.

La diaspora investit

" Le comportement de la diaspora est toujours un bon indicateur et, en Afrique, au Nigeria notamment, la diaspora revient et investit dans les nouvelles technologies ", note Alisée de Tonnac, fondatrice de l'événementSeedstars World, qui regroupe les start-up les plus prometteuses des marchés émergents. Elle-même s'est installée à Lagos l'an dernier et, depuis cette année, organise un événement à Casablanca dédié aux start-up africaines.

Réunis cette semaine, les lauréats de ce concours, représentant 16 pays, seront présentés ce week-end. " Ce genre d'événement, ce n'est pas que du réseautage, explique Alisée de Tonnac. L'idée est aussi d'avancer sur des idées concrètes, de mettre en relation start-up, grands groupes, investisseurs pour qu'ils lèvent ensemble certaines barrières. " Un peu partout en Afrique, d'ailleurs, s'organisent des " start-up week-ends " et autres concours de pitches. Et, l'an dernier, à Seedstars World, deux des trois start-up primées venaient d'Afrique subsaharienne.

Nigeria et Kenya leaders plus que jamais

Des différences considérables existent cependant, d'un pays à l'autre. L'Afrique anglophone est, en général, plus dynamique et plus mature, avec des débouchés vers les Etats-Unis et des marchés domestiques plus importants : le Nigeria atteint aujourd'hui les 180 millions d'habitants et devrait être le troisième pays le plus peuplé de la planète d'ici à 2050. Un potentiel qui polarise l'attention des investisseurs.

Quant au Kenya, il bénéficie de bonnes infrastructures qui ont permis de faire émerger un tissu intéressant de start-up. L'une d'elles, M-Kopa, qui commercialise des kits d'énergie solaire, a réalisé deux levées de fonds l'an dernier pour plus de 31 millions de dollars. Le plus gros total du continent. L'écosystème sud-africain est, lui, déjà très intégré, avec notamment une présence de plusieurs fonds anglo-saxons. Enfin, un pays comme le Rwanda a mis en place une politique volontariste : l'Etat y a débloqué l'an dernier un fonds de près de 100 millions de dollars pour aider les projets liés à l'innovation. Quant aux pays francophones, si quelques pays tirent leur épingle du jeu, comme le Cameroun, le Sénégal ou la Côte d'Ivoire, les montants investis y sont moindres.

Le problème du financement en Afrique est toutefois loin d'être réglé. Les investisseurs locaux ont encore tendance à privilégier l'immobilier et peu de fonds internationaux spécialisés dans la technologie ont tenté leur chance sur le continent. Une faiblesse à peine compensée par quelques initiatives dispersées, comme celles d'Intel, qui investit via son fonds Intel Capital, de l'allemand Rocket Internet ou d'Orange, qui préparent des dispositifs spécifiques pour le continent.

 



Source : Finance Afrique


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