Cet article est dédié à un grand africain, un homme à qui le monde noir doit énormément dans la restauration de son passé : le Dr Ivan van Sertima (1939-2009). Historien britannique d'origine africaine-guyanaise.

Van Sertima s'est servi des écrits de Christophe Colomb qui lui même avait démontré que les africains allaient en Amérique avant lui.

Les indiens d'Haiti disaient à Colomb que des hommes noirs venaient dans de grands bateaux pour faire du commerce de lances métalliques. C. Colomb enverra des échantillons de ces lances en Espagne, où des métallurgistes détermineront qu'elles avaient le même ratio d'or, d'argent de cuivre que celles qui étaient fabriquées en Guinée.

Les portugais qui étaient en contact avec l'Afrique ont également rapporté à C. Colomb qu'ils savaient que des africains du Cap Vert allaient en Amérique dans de larges bateaux. Qui plus est, à cette époque des analyses du coton récolté au Cap Vert montrait qu'il venait des caraïbes et d'Amérique du Sud.

Colomb est part ailleurs allé en Afrique de l'ouest afin d'avoir des animaux de couleur noire pour les offrir aux indiens, car il savait que les africains et les indiens sacrifiaient des animaux noirs.

On sait aujourd'hui, comme le rapporte Cheikh Anta Diop dans civilisation ou barbarie que du tabac a été retrouvé dans l'appareil digestif de Ramessou Maryimana (Ramsès II) [1]. Le tabac étant une plante indigène de l'Amérique, on peut donc affirmer que les contacts entre l'Afrique et l'Amérique datent au moins de -1300 av. JC et qu'ils se sont poursuivis jusqu'à la destruction de l'Afrique par la traite négrière européenne.

C'est dans un contexte de guerre et d'instabilité mondiale qui a duré 200 ans que les égypto-nubiens, majoritairement militaires, débarquent en Mésoamérique (Amérique centrale). Les Asiatiques et les Africains se sont affrontés à cette époque. Les égyptiens faisaient du commerce jusqu'à Hawaï et on sait avec certitude aujourd'hui qu'ils allaient jusqu'en Australie [2]. Les Noirs de Phénicie (Liban-Syrie-Israel-Palestine) effectuaient 50% de l'activité d'import export pour leurs frères égyptiens. Les Asiatiques (Blancs syriens pour la plupart) bloquèrent les voies de navigation vers la mer rouge et l'Ocean Indien pendant la guerre. Le général soudanais Taharqa, futur pharaon d'Egypte et du Soudan, s'est illustré brillamment pendant ce conflit. Taharqa a notamment sauvé les juifs des syriens en 3535 de notre ère (-701).

La Méditerranée Est étant bloqué, les africains ont dû aller vers l'ouest de la Méditerranée pour continuer leurs activités. Arrivés vers le Sénégal, ils ont été portés par des courants marins, qui sont des rivières sur l'Océan Atlantique. 3 des courants marins mènent directement vers les Caraïbes, l'Amérique du Sud et le Golfe du Mexique. C'est par ces mêmes voies d'après l'historien africain-américain David Imhotep, que les Africains sont allés peupler l'Amérique au temps primordiaux, il y a 60 000 ans [3]. Les égypto-nubiens se sont donc installés en Amérique vers -800. Loin d'y entreprendre une œuvre d'extermination comme le feront les européens, ils y apporteront la civilisation.

C'est en 1858 qu'est découverte la première tête colossale en Amérique centrale. Cette tête en pierre de basalte pèse 10 tonnes. Le nez écrasé, les lèvres épaisses, la face courte, il s'agit sans contestation possible d'une tête négroïde.

Dès 1939, l'institut Smithonian découvre à La Venta 4 autres têtes colossales toutes négroïdes également. Ces têtes portent des casques militaires à prolongement sur les côtés comme les casques militaires égyptiens. Des lors des têtes colossales sont découvertes sur différents sites d'Amérique centrale et la datation est conforme avec l'immigration égypto-nubienne. Cette civilisation négroïde, mère des civilisations d'Amérique, est baptisé Olmeque.

Devant les preuves irréfutables, les contre arguments les plus ridicules seront avancés, parfois de la part de sommités de l'archéologie et de l'histoire. Pour nier le caractère négroïde des têtes colossales olmèque, on dira :

1 : il s'agit de visages de bébé, c'est pourquoi les nez sont plats et les lèvres épaisses.

2 : les lèvres épaisses sont en fait l'imitation des traits du jaguar, vu que le jaguar était important dans les rites d'Amérique centrale.

3 : Les têtes avaient été sculptées au sommets des montagnes et c'est en tombant que leurs nez se sont aplatis.

4 : Les outils pour réaliser les sculptures n'étaient pas assez aiguisés, c'est pourquoi les traits ne sont pas fins.

L'analyse de l'écriture des civilisations américaines qui remonte à 800 avant JC montre une similitude extrême avec l'écriture égyptienne. Le matériel utilisé pour faire du papier est également le même. Il est découvert dans l'Etat de l'Iowa aux USA, un hymne à Aton, forme divine vénéré par le pharaon égyptien Akhenaton. Les rites funéraires sont également les mêmes comme l'ont montré les analyses faites sur le site de Monte Alban. L'analyse des squelettes montrent que la population négroïde était de 4,5 à Monte Alban.

Tout d'un coup dans l'histoire de l'Amérique, les Amérindiens se sont mis à sculpter des têtes colossales comme ils ne le faisaient pas avant, ils se sont mis à ériger des monuments comme ils ne le faisaient pas avant. Mais surtout, ils se sont mis à ériger des pyramides au contact des africains.

Peter Tompkins, auteur de " Mystères des pyramides méxicaines ", montre que la grande pyramide de Tehutihuacan et les pyramides égyptiennes du plateau de Gizeh ont la même structure. Tout d'un coup dans l'histoire de l'Amérique, les Amérindiens se sont mis, comme en Afrique, à lever des blocs de pierre de 50 tonnes et à les empiler à des sommets pour construire ces pyramides, qui comme en Afrique servait de temples et de tombes. L'Institut Natinal d'Archéologie Mexicain confirme que la plus vieille pyramide d'Amérique a 2700 ans d'âge [4], ce qui correspond à un siècle après l'installation des égypto-nubiens. La démonstration est suffisamment faite que ce sont les Noirs d'Afrique qui ont apporté la civilisation en Amérique. Toutes les autres civilisations qui ont suivi, que ce soit les Maya, les Aztèques, les Incas etc... sont filles de l'apport égypto-nubien. Les images suivantes sont celles de ces civilisations d'Amérique.

L'autre chose qu'il faut dire, c'est que les fameux Maya étaient des Noirs. Ils se sont représentés eux-mêmes avec cette couleur. Voyez vous-mêmes :

Alors la question qu'on peut se poser en voyant les Maya avec la peau noire et le cheveu crépu, est de savoir s'il s'agissait d'africains ou d'amérindiens. En réalité, grâce aux travaux de l'historien africain-américain David Imhotep, les deux hypothèses peuvent être avancées. Les occidentaux mêmes ne nient plus aujourd'hui que la première population à avoir peuplé l'Amérique était noire. Même s'ils cherchent désespéramment à le faire venir d'Australie et de Russie, et non d'Afrique. Les premiers américains étant noirs, les Asiatiques sont entrés en Amérique par la Russie vers -3000 [3]. Les 2 races ont fusionné pour donner les Amérindiens. Les dynasties régnantes Maya seraient donc probablement d'authentiques amérindiens à prédominance négroïde, ou alors les Maya seraient des descendants d'égypto-nubiens.

Quoi qu'il en soit, on ne peut que saluer, s'incliner, se sentir fiers des exploits des africains dans le monde. Quelle prestigieuse contribution à l'humanité !

Ivan Van Sertima parle lui même de ses travaux dans cette vidéo qui est la principale source de notre exposé. Vous pourrez voir Cheikh Anta Diop dans l'assistance.

Par : African History-Histoire Africaine