Société, # |
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" Elle devait recevoir son diplôme et sa médaille de lieutenant, aujourd'hui, raconte Jocelyn son beau-père inconsolable. Elle m'appelait Papa, j'étais très proche d'elle. Elle a grandi à Sainte-Marie en Martinique. Elle et mon fils, son compagnon, se sont connus tout jeunes en maternelle. C'était comme une mère pour lui, et ce n'était pas facile, car mon fils est drépanocytaire". Jocelyn a bien du mal à parler de sa belle-fille sans être débordé par l'émotion. Son fils, lui, préfère ne pas parler à la presse. Il a décidé de revenir vivre en Martinique.
Trois semaines en MartiniqueJocelyn, capitaine à la BAC (Brigade anti-criminalité) en Martinique se souvient très bien de ces dernières vacances de Noël. Clarissa était revenue en Martinique pour trois semaines à Sainte-Marie et elle lui avait fièrement annoncé qu'elle avait été reçue à l'examen de la police. " Quand j'ai appris la nouvelle de sa mort, quelques jours après, je n'y croyais pas". Jocelyn n'a pas de mots pour décrire son chagrin. La terre s'est écrouléeSonia, sa tante qui vit dans les Yvelines près de Poissy, était à la gare Saint-Lazare quand elle a appris que sa nièce s'était fait tuer par un terroriste. Elle raconte à la1ère que la terre s'est écroulée sous ses pieds. Elle s'est sentie tellement mal qu'elle s'est arrêtée dans une pharmacie où, "heureusement", dit-elle, les employés se sont montrées " très gentilles" à son égard. Sonia Jean-Phillippe adorait aller au restaurant avec sa nièce. " On avait prévu de se retrouver après ses vacances en Martinique ... "
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