Devenez publicateur / Créez votre blog


 

Obama à l'offensive pour contrer Pékin en Afrique

  Business, #

 

 

 

 

Sommet à Washington avec 50 dirigeants africains sous le signe de l'économie. Un traité d'échange avantageux qui expire l'an prochain doit être renouvelé

Le groupe General Electric a annoncé hier qu'il allait investir 2 milliards de dollars, d'ici 2018, sur le continent africain, en formation professionnelle, construction d'infrastructures et initiatives de développement durable. " L'Afrique est devenue la région du monde la plus prometteuse en termes de croissance pour GE ", détaille le communiqué du conglomérat, qui a donné le ton du Sommet Etats-Unis-Afrique de cette semaine. L'événement réunit, sur trois jours, une cinquantaine de dirigeants africains à Washington. Cette rencontre, inédite sous ce format aux Etats-Unis, permettra de parler sécurité et des menaces qui pèsent sur plusieurs pays africains, qu'il s'agisse d'Al-Qaïda au Maghreb islamique, des attaques répétées de Boko Haram au Nigéria, de la guerre civile au Soudan du Sud ou des offensives des shebab somaliens au Kenya. Mais il sera surtout question d'économie, notamment aujourd'hui.

Barack Obama, qui a du sang kenyan par son père, a rappelé début août que " l'Amérique doit comprendre l'importance de l'Afrique. Vous avez là-bas de la croissance, des marchés qui prospèrent, des entrepreneurs et des talents extraordinaires ". La Banque mondiale prévoit une croissance du PIB de 5,2 % pour les pays sub-sahariens cette année, portée par les ressources naturelles, certes, mais aussi les constructions d'infrastructures et l'émergence d'une classe moyenne avide de produits de consommation . Parmi les dossiers sur la table des discussions figure l 'African Growth Opportunity Act (AGOA), une loi qui donne aux produits manufacturés des pays sub-sahariens reconnus pour leur gouvernance un accès quasiment sans droits de douane au marché américain. Le texte a été adopté en 2000 et expire en septembre 2015. Le Congrès doit le renouveler, la question étant de savoir si un nouvel accord pourrait inclure les produits agricoles. Les Etats-Unis importent environ 10 fois moins de denrées agricoles africaines que l'Union européenne. A l'heure actuelle, les échanges avec l'Afrique sub-saharienne représentent une part marginale du commerce extérieur américain : 1,5 % des exportations totales et 1,7 % des importations totales. La part du lion des importations provient du Nigeria et d'Angola, sous forme de produits pétroliers.

Un autre axe important, pour l'administration Obama, est la production d'électricité, via une initiative baptisée Power Africa, un programme qui associe agences gouvernementales américaines, gouvernements africains et compagnies privées.

La Maison Blanche se défend de vouloir répliquer aux offensives commerciales de la Chine en Afrique. Mais de nombreuses déclarations de responsables font penser le contraire. A commencer par celles du Président dans " The Economist " : " mon conseil aux dirigeants africains est de s'assurer que, si la Chine construit des routes et des ponts chez eux, ils aient leur mot à dire dans la façon dont ces infrastructures seront bénéfiques sur le long terme ". Chris Coons, sénateur démocrate du Delaware, ne cesse de mentionner la stratégie commerciale de la Chine, rappelant que " la Chine a déjà tenu cinq sommets avec des chefs d'Etats africains depuis 2000 ". En 2013, les échanges de l'Afrique avec la Chine était deux fois supérieurs aux échanges avec les Etats-Unis ( voir ci-dessous) .



Source : lesechos.fr


PARTAGEZ UN LIEN OU ECRIVEZ UN ARTICLE

Pas de commentaire

Pas de commentaire
 
abdelaziz.assani
Partagé par : abdelaziz....@France
Communications et Marketing, Stratégie et Développement d'Entreprises. Consulting, collaborations...
VOIR SON BLOG 185 SUIVRE SES PUBLICATIONS LUI ECRIRE

SES STATS

185
Publications

27971
J'aime Facebook sur ses publications

542
Commentaires sur ses publications

Devenez publicateur

Dernières Actualités

Pas d'article dans la liste.