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Pourquoi l’économie numérique peine à décoller en Afrique ?

  Business, #

Fort de l’essor des nouvelles technologies, l’on assiste à plus à plus de création de projet et d’emploi dans le secteur numérique. Malgré un faible taux de pénétration d’internet dans plusieurs pays du continent africain, les initiatives ne cessent de surabonder avec leurs lots de succès mais surtout d’échecs. Découverte d’un série où les chassés-croisés d’initiateurs battent leur plein.

Il aura suffit d’une décennie pour voir de nouveaux concepts être implémentés, des entreprises innovant d’ingéniosité et proposant des solutions révolutionnaires pour faire bouger leur environnement immédiat. E-commerce, alimentaire, vestimentaire, consommables high-tech, services, conseils, santé, finances et monétiques, services de livraison, etc. Tout y passe et chacun trouve le moyen de mieux meubler son produit/service afin de mieux le digitaliser.

Depuis 2013, l’on recense plus d’un millier de start-up concentrée dans les principales capitales africaines. Avec l’avènement des TIC au début des années 2000, plusieurs jeunes se sont impliqués dans la création d’abord de logiciels, puis avec le temps à la conception d’applications susceptibles de répondre aux besoins dans leur société. En 2015, l’on dénombre des millions d’apps dans le monde. Aymard Bamal, créateur de Shoower, une application unissant GPS-réseau social-annuaire, pour le créer, a trouvé par exemple que : « les gens manquaient d’informations simples relatives à des besoins de leur vie quotidienne : trouver un menuisier ; avoir la boulangerie la plus proche de soi ; connaitre le chemin menant par exemple à un hôpital […] ».

Internet est devenu un secteur porteur et y investir, sur la durée, est un placement économique sûr et fiable. Aussi plusieurs particulier et même de grands groupes étrangers tels Rocket Internet ou Millcom ont trouvé idoine d’y investir. « L’Afrique est un marché porteur », a fait comprendre Nyemb Solène, créatrice de MagaPhe. Les raisons d’y croire sont nombreuses : plusieurs évènements promouvant les start-ups se font ; des incubateurs prêts à accompagner s’implantent ; des exemples tous convainquant et suscitant admiration et entreprise y font faveur : Tony Smith avec Limitless Electronics ; Arthur Zang avec son CardioPad ; Candace N. Bisseck dirigeant Kaymu Cameroun. D’après elle, « son entreprise aime accompagner les projets Jeune car ce sont des valeurs sures qui ont besoin d’être accompagnés ».

Parlant justement d’accompagnement, la question de fonds demeure un véritable chemin de croix pour plusieurs start-upers dans le continent africain. Rémy Tsebong convient : « trouver des investissements, malgré tous les conseils donnés par les entrepreneurs matures, reste pour nous les jeunes, un combat difficile ». Créer une entreprise dans un secteur porteur sans fonds, voilà le véritable de la jeunesse africaine.


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