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Technologies : rencontre avec les "King coders" africains, développeurs et architectes du futur

  Business, #

Vous ne les connaissez pas. Mais vous avez pourtant peut-être déjà utilisé un de leurs produits en surfant sur le web ou en utilisant votre smartphone. Portraits de douze développeurs africains qui façonnent l'Afrique d'aujourd'hui et de demain.

Ils font sans doute partie des Africains les plus recherchés de la planète. Ils ? Les "King coders", comme nous les avons baptisés. Ces rois du code construisent l'Afrique de demain à partir de lignes de code et de balises, à partir d'un écran noir plutôt que d'une page blanche. Et les géants de l'Internet l'ont bien compris : Google les embauche ou les rassemble, le Massashussets Institute of Technology (MIT) les observent de près et la Silicon Valley leur ouvre ses portes.

Le rêve américain n'est toutefois pas au coeur de leurs préoccupations. Si certains ont étudié aux États-Unis et ont reçu l'appui des spécialistes américains de l'information et que d'autres sont de purs produits africains, tous ambitionnent de "coder" pour l'Afrique. Ils sont à l'origine de multiples applications citoyennes, comme Ushahidi au Kenya ou "Mon vote" en Côte d'Ivoire, ou participent à l'initiative "Coders for Africa", qui ambitionne de développer les talents informatiques du continent pour le continent.

 

Par ordre alphabétique, voici les portraits de douze rois et reines africains du code, ambassadeurs d'une Afrique geek, ambitieuse et sociale. [Abou Kone {Côte d'Ivoire}]

 

Ivoirien, Abou Kone se décrit lui-même comme un "mercenaire". Diplômé de l'université Bakersfield de Californie et de l'université du Maryland, il a travaillé pour plusieurs entreprises américaines, notamment Salsa Labs, basée à Washington. Il est également l'un des développeurs en charge de l'initiative Coders for Africa, visant à développer l'apprentissage des développeurs sur le continent. Abou Kone est notamment le développeur de l'application Tonsorious.

[Amadou Daffe {Sénégal}]

Le Sénégalais Amadou Daffe est l'un des meilleurs spécialistes du continent. Il réside toujours près de Philadelphie, où il a été diplômé de l'université de Drexel. Il y a notamment développé des applications mobiles pour des entreprises et l'un des plus gros services juridiques de la ville. Cofondateur de l'intiative Coders for Africa, il intervient régulièrement dans des conférences et est impliqué dans la promotion des capacités de développement informatique en Afrique.

 

[Anthony Nandaa {Kenya}]

Anthony Nandaa est un pur produit kényan. Diplômé de l'université de Nairobi et de la plateforme britannique de cours à distance Udacity, il est le fondateur de Beyonde Labs et de Deveint Ltd, entreprises spécialisées dans le développement de sites et d'applications mobiles. Anthny Nandaa est particulièrement impliqué dans le développement de la "Silicon savanah" kényane et est également responsable du Google Developers Group de Nairobi.

 

[Assina Kahamba {RDC}]

 

Assina Kahamba a étudié à Kinshasa avant de revenir à Lubumbashi pour exercer ses activités. À la tête du groupe de développeurs de Google dans la capitale katangaise, elle a également animé "Startup Grind" afin de promouvoir l'activité de développement sur place. Elle est aujourd'hui à la tête de sa propre entreprise, "P&R Tech" depuis deux ans et collabore avec l'université de Lubumbashi.

[Charlene Tshitoka Mulamba {RDC}]

Originaire de RDC, Charlene Tshitoka Mulamba est développeuse chez Thoughtworks en Afrique du Sud, entreprise qu'elle a intégrée après des études à l'université sud-africaine de Tshwane, financées grâce à une bourse de l'entreprise Vodacom. Au-delà de son travail, elle milite pour l'insertion de plus de femmes dans le monde de l'informatique et a participé, en octobre 2013, à la conférence Grace Hopper, à Minneapolis aux États Unis, une référence mondiale sur le sujet.

 

[Henry Addo {Ghana}]

Le Ghanéen Henry Addo est l'un des tout premiers développeurs de l'initiative kényane Ushahidi. Travaillant dans l'industrie du développement depuis sept ans, il vit aujourd'hui à Sendai, au Japon, d'où il dirige notamment toujours le développement d'applications Android de la plateforme Ushahidi. Il a également travaillé avec plusieurs compagnies comme Suuch Solutions, TxtGhana et ZDI Ghana Limited. En 2007, il a reçu une bourse du programme TEDGlobal, lui permettant d'intervenir dans leur conférence annuelle à Arusha, en Tanzanie, organisée par la fondation à but non lucratif Sapling foundation. À cette tribune, se sont notamment succédés l'inventeur du Web Tim Berners-Lee, le cofondateur de Wikipédia Jimmy Wales ou encore les cofondateurs de Google Sergey Brin et Lawrence E. Page.

 

[Kwame Andah {Ghana}]

Diplômé de l'université de Colombie britannique, de l'université de Saint-Joseph à Philadelphie et de l'université Full Sail en Floride, sa formation l'a mené au Ghana, en Côte d'Ivoire, en France, au Royaume-Uni, en Égypte. Avec plus de dix années d'expérience dans l'industrie du logiciel supérieur comme analyste technique, le Ghanéen Kwame Andah a travaillé pour Scrollmotion, basée à New York, et est également l'un des fondateurs de l'initiative Coders for Africa.

 

[Ismaël Toé {Côte d'Ivoire}]

Ismaël Toé est le vainqueur du concours Africa Android Challenge Côte d'Ivoire 2013, organisé par le Google Developpers Groups. Il est reconnu pour avoir développé l'application Suna, qui permet de trouver les informations relatives à un produit (prix, lieu de vente...). Développeur freelance basé à Abidjan, il fait partie des professionnels les plus prolifiques de Côte d'Ivoire, comme ses homologues Jean Luc Houedanou, Cyr Leonce Anicet Kakou, Henri Issoufou, Arnold Kouya ou encore Emmanuel Mansilla.

 

[Linda Kamau {Kenya}]

Linda Kamau est une développeuse de logiciels basée au Kenya. Elle fait aujourd'hui partie de l'équipe de développement d'Ushahidi, après avoir travaillé pour des entreprises telles que Ibidlabs, et Mobile Pay. Diplômé d'une université en Malaisie, elle a également fondé Akirachix une ONG visant à promouvoir la place des femmes dans le monde des technologies informatiques.

 

[Philips Mensah Effah {Ghana}]

 

Le Ghanéen Philips Mensah Effah, diplômé de l'université du Cap, en Afrique du Sud, est développeur et co-fondateur de Dropifi, outil d'analyse numérique de la relation entre client et plateforme d'affaires. Il interprète les données démographiques, les tendances de l'industrie et la teneur des messages du client pour fournir une réponse adaptée de la plateforme. Distingué en 2012 parmi les 500 start-up mondiales invitées à participer au programme de développement et d'investissement de la Silicon Valley, Dropifi a également remporté la même année le prix de la fondation américaine Ewing Kauffman.

[Samuel Guebo {Côte d'Ivoire}]

Diplômé de droit public à l'Université Catholique de l'Afrique de l'Ouest (UCAO) d'Abidjan, titulaire de plusieurs certificats de formation en programmation d'application mobile de l'Université du Maryland aux États-Unis, l'Ivoirien Samuel Guebo a remporté, avec son équipe, le 21 mars 2015 le prix de la meilleure application androïd. Dénommée "Mon vote", celle-ci est conçu comme un guide à destination des électeurs ivoiriens et distillent des informations sur les étapes à suivre et les documents nécessaires au processus électoral. Elle dispose par ailleurs d'un outil permettant de rapporter par image ou vidéo un événement dont l'électeur est témoin. À la tête de Kumusha Takes Wiki (littéralement "la communauté s'approprie Wiki) en Côte d'Ivoire, Samuel Guebo est actuellement un des développeurs responsables du programme WikiAfrica, en partenariat avec les fondations Orange et Wikimedia.

 

[Serah Rono {Kenya}]

La Kényane, diplômé de l'université de Nairobi, a parfaitement su profiter de son statut d'ambassadrice universitaire de Google, de 2011 à 2012. Ayant successivement travaillé pour Bynaari Ltd, Ikan Group et l'Open Institute de Nairobi, Serah Rono a intégré l'équipe de développement de Code for Africa. Elle y travaille aujourd'hui afin de développer des outils et applications à destination des citoyens et des journalistes au Kenya.

 

 

Source : www.jeuneafrique.com


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