Uber vient de lancer son service de taxis à Nairobi au Kenya, après s'être implanté dans un premier temps à Johannesburg en Afrique du Sud puis à Lagos au Nigéria. L'expansion africaine de ce très populaire service de taxis se concrétise.

À l'heure actuelle, Uber est présent dans plus de 250 villes à travers le monde, soit 190 de plus qu'en 2013. En Afrique, Uber fait cependant face à un certain nombre de difficultés liées à des législations défavorables dans des pays où le lobby des taxis est traditionnellement présent. Dans la ville du Cap en Afrique du Sud, plus de 30 voitures ont été saisies pour non-respect des règles municipales relatives aux taxis. Selon le site web Ventureburn.com, le secteur des taxis au Kenya " présente une dynamique unique qui fait que ce projet vaut la peine d'être suivi de très près ". Les taxis de Nairobi utilisent une tarification par zone, avec un prix fixe lorsque vous voyagez dans une seule et même zone. En outre, la densité de la circulation dans la ville pourrait compliquer la tarification appliquée par Uber, sans compter le facteur démographique qui joue un rôle important dans les paiements.

Alors que l'entreprise Uber est tributaire des paiements automatiques par carte de crédit, certaines start-ups kenyanes dans ce secteur, telles que Maramoja et EasyTaxi, se sont adaptées afin d'accepter les paiements en espèces ou par M-Pesa, système déjà utilisé par 19 millions de kenyans. Selon certaines sources, Uber serait en train d'étudier les possibilités d'intégration de son application au très populaire service de paiement mobile M-Pesa.

Pour en savoir plus : ventureburn.com