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Un documentaire sur la reine du funk Betty Davis

  Culture & Loisirs, #


Un teaser dévoile les premières images de "Nasty Gal: The Many Lives of Funk Queen Betty Davis" ou l'histoire d'une artiste trop en avance sur son temps.

Trente cinq ans après sa subite disparition de la scène musicale, Betty Davis a décidé de témoigner dans le documentaire "Nasty Gal: The Many Lives of Funk Queen Betty Davis". Un film sur cette femme engagée, survoltée, qui prit son destin en main mais dont les brûlots funk torrides, les engagements et l'indépendance affichée finirent par lui briser les ailes.

Un destin de roman que celui de Betty Mabry alias Betty Davis, jeune provinciale de Durham, en Caroline du Nord, qui s'intalle à New York à 16 ans, étudie la mode, devient mannequin (la première top model noire à défiler en Europe) et la muse du gratin de la scène black de la fin des années 60 qui succombe à l'énergie sauvage et au talent de celle que Santana surnommera la Black Panther Woman. Elle écrit des chansons, "Uptown In Harlem" pour The Chamber Brothers, fréquente Sly Stone (Sly and The Family Stone), Jimi Hendrix ou Miles Davis qu'elle épouse en 1968 à l'âge de 23 ans.

Betty Davis, quatre albums et une légende

 

Si le mariage mouvementé ne dure qu'un an il va profondémment marquer les deux artistes. Miles Davis va passer du hard bop au jazz rock et au jazz funk influencé par Betty. Il rendra plusieurs hommages à Betty Davis comme sur le titre "Mademoiselle Mabry" de son album "Filles de Kilimanjaro". Davis quant à elle retrouve sa liberté, reprend sa carrière de mannequin puis forme le groupe FunkHouse pour une aventure solo. Elle engage la crème du funk de la côte Ouest dont plusieurs membres du groupe Graham Central Station et enregistre les brûlots funk "Betty Davis" (1973), "They Say I'm Different" (1974), Nasty Gal (1975) et "Is it Love or Desire" (1976).
Retrouvez quelques uns de ses titres fameux dans cette playlist :

Comme le feront plus tard les stars féminines du R&B, Betty Davis contrôle tout, son image d'amazone funk et sa musique. Sa voix est comme un râle sexuel, ses textes sont aussi explicites ("He Was a Big Freak" ou "If I'm In Luck I Might Get Picked Up"). Trop pour l'époque, elle est interdite de nombreuses radios et certains concerts sont annulés. Pire elle est fustigée par la NAACP (National Association for the Advancement of Coloured People, Association pour le progrès des gens de couleur). Les disques sont des échecs commerciaux et après une ultime session d'enregistrements en 1979 Betty Davis disparaît de la scène musicale.

Les réalisateurs Phil Cox et Damon Smith ont retrouvé Betty Davis à Pittsburg et se sont entretenus avec l'artiste pendant trois ans. Un témoignage précieux pour cette femme qui contribua à la libération de la femme aux Etats-Unis.
Betty Davis a inluencé des générations d'artistes comme Prince, Lenny Kravitz, Nona Hendryx, Erykah Badu, Questlove, Karen O, Ice Cube, Peaches... La chanteuse australienne Mahalia Barnes et le guitariste Joe Bonamassa viennent de lui rendre un hommage sur "Nasty Gal" :



Source : www.fipradio.fr


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