![]() |
Culture & Loisirs, # |
||
Dans les années 1970, les films de blaxploitation ont redoré l'image des Noirs au cinéma. Les stéréotypes racistes étaient grossis, pour mieux être combattus et tournés en dérision. Pour la première fois, les afro-américains avaient le beau rôle. Ils avaient même tous les rôles, comme dans Sweet Sweetback's Baadasssss Song, film "100% Noir" et premier succès de Melvin Van Peebles en 1971. La bande-originale était souvent très soignée : on se souvient d'ailleurs au moins autant de pour le score signé Curtis Mayfield, ou de Shaft, Les nuits rouges de Harlem, pour la B.O. mythique d' Isaac Hayes. De nombreux rappeurs ont été influencés par ces polars, thrillers, westerns et autres films d'horreurs de blaxploitation, au premier rang desquels Snoop Dogg. " Sans Rudy Ray Moore, il n'y aurait pas de Snoop Dogg, et c'est la vérité", avait confié la star du gangsta-rap en 2008 au New York Times, grand fan tout comme Dr Dre, le 2 Live Crew ou encore Big Daddy Kane du film , le " Citizen Kane du kung-fu pimping movie", selon John Leland. Son look de mac vient de là. Le tumblr Ads Libitum donne corps et fantaisie à ce lien entre le rap et le cinéma : entre deux parodies de pub vintage, l'artiste français David Redon imagine en effet de fausses affiches de films illustrant des tubes ou des albums classiques de l'histoire du rap, de KRS One à Tyler The Creator, dans une esthétique typique de la blaxploitation. Drôle et bien fichu, le résultat vaut le coup d'oeil. Voici 10 affiches : 1. "Black Skinhead" de Kanye West
2. "Ms Fat Booty" de Mos Def :
3. "Big Pimpin" de Jay Z :
4. "The Doggfather", de Snoop Dogg :
5. "Swimming Pools", de Kendrick Lamar :
6. "Only God Can Judge Me", de 2Pac :
7. "The miseducation of Lauryn Hill", de Lauryn Hill :
8. "Blackout" de Method Man et Redman :
9. "Sound Of Da Police", de KRS One :
10. "Atliens", de Outkast
| |||
PARTAGEZ UN LIEN OU ECRIVEZ UN ARTICLE |
Pas d'article dans la liste.