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Politique, # |
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Le sommet des chefs d'Etat d'Afrique de l'Est, réunis dimanche 31 mai à Dar es Salam (Tanzanie) pour tenter de trouver une issue à la crise burundaise, a suscité la déception des opposants au Burundi, qui mènent depuis un mois une contestation dans la rue contre le président Pierre Nkurunziza. La déclaration finale demande un report d'au moins un mois et demi des élections législatives et communales , censées se tenir vendredi, appelle à la fin des violences dans le pays ainsi qu' " au désarmement urgent de tous les mouvements de jeunesse armés ". En revanche, le communiqué ne se prononce pas sur la candidature de M. Nkurunziza à un troisième mandat à la présidentielle du 26 juin. " Manifester plus fort "Le président burundais " a accueilli positivement " la proposition de ses homologues sur le report des élections et a jugé, par le biais de son porte-parole que la question du troisième mandat était " vidée " car elle " relève de la souveraineté de chaque Etat ". " Nous sommes déçus parce que le sommet n'a rien dit sur la question qui nous préoccupe: nous ne sommes pas descendus dans la rue pour obtenir le report d'un mois et demi des élections " a réagi l'un des leaders de la contestation, Pacifique Nininahazwe, qui appelle à " aller manifester plus fort ". La tenue des élections hypothéquéeLe 13 mai, l'opposition avait profité d'un sommet toujours à Dar el Salam pour tenter un coup d'Etat contre le président burundais, présent au sommet. Le retour de M. Nkurunziza dans son pays avait précipité l'échec du putsch, mais pas permis d'étouffer la fronde dans les rues, qui se poursuit quotidiennement depuis fin avril et a fait plus d'une trentaine de morts. En pleine contestation contre le président Nkurunziza, la vice-présidente de la Commission électorale a fui à l'étranger, remettant encore un peu plus en cause les prochaines élections.
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