Dans une longue interview parue dans France Football ce mardi, Nicolas Anelka revient sur les épisodes récents de sa carrière mouvementée, et évoque à demi-mots son avenir, encore incertain.

L'ancien attaquant des Bleus, 35 ans, qui évolue désormais en Inde avec le club de Mumbai City, se dit "en paix avec lui-même" et assure tout d'abord ne pas regretter la fameuse "quenelle" qui lui avait valu une longue suspension de la Fédération anglaise et de vives condamnations en France. "En aucun cas je ne regrette d'avoir soutenu mon frère (Dieudonné), affirme Anelka. J'ai conscience de ce qu'il a vécu. Il y a une raison pour laquelle je fais les choses. Je sais pourquoi je l'ai fait. Après, les polémiques, je suis assez grand pour me débrouiller tout seul. J'assume mon choix et mon geste. J'ai tourné la page. Je vis avec et je me porte très bien."

"(Avec l'équipe de France) Le constat est triste mais il faut l'accepter"

L'attaquant tire ensuite un bilan de son passage sous le maillot de l'équipe de France, marqué par 69 sélections mais aussi de nombreuses incompréhensions avec les sélectionneurs, jusqu'au célèbre clash avec Raymond Domenech à la Coupe du monde 2010.

Qu'il égratigne au passage, une nouvelle fois : "J'en tire un bilan très médiocre ! Je pense que si j'avais eu un coach qui avait accompli une grande carrière en tant que joueur et qui avait évolué dans des grands clubs comme Deschamps ou Blanc, cela se serait passé autrement, dit-il. Mais bon, c'est la vie.

Le constat est triste mais il faut l'accepter." Enfin, interrogé sur son avenir après sa pige indienne, Anelka ne ferme pas la porte à une nouvelle étape, ni à une éventuelle retraite. Et évoque à demi-mot une reconversion : "Il est possible que je dispute les derniers matches de ma carrière, glisse-t-il. Je n'ai pas encore pris ma décision. J'ai envie de me consacrer à ma famille. Je vais peut-être découvrir une nouvelle aventure en janvier. Et pas forcément en tant que joueur..."

Retrouvez dans France Football paru ce mardi 25 novembre l'intégralité de l'entretien avec Nicolas Anelka : "Je me considère comme un gentil garçon".