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Société, # |
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Ils étaient burkinabè, tunisiens, algériens, maliens, congolais ou " français d'origine " ; chrétiens, musulmans, juifs ou athées. Certains écoutaient le groupe américain Eagles of Death Metal au Bataclan. D'autres fêtaient l'anniversaire d'une amie au restaurant La Belle Équipe, pas très loin de la place de la Bastille. Vendredi 13 novembre, une dizaine d'entre eux, jeunes pour la plupart, qui aimaient la vie, sortir, s'amuser, sont morts à Paris lors des attentats perpétrés dans le nord-est de la capitale française. Parmi eux, Asta Diakité.
Sa photo s'est affichée sur tous les réseaux sociaux. Celle d'une jeune femme souriante, heureuse de vivre. Ce jour-là, elle était partie " acheter à manger " avec son neveu et sa sœur. Le destin a placé cette jeune musulmane très pieuse sur le chemin des jihadistes. Ils l'ont tuée à bout portant. Ses amis proches ont organisé une collecte " afin d'aider la famille dans cette épreuve et de rapatrier le corps à Bamako ". Asta Diakité était aussi la cousine de Lassana Diarra, membre de l'équipe de France de football. Il jouait contre l'équipe allemande au Stade de France lorsque les explosions ont eu lieu. " Elle était pour moi un repère, un soutien, une grande sœur. Dans ce climat de terreur, il est important pour nous tous, qui sommes représentants de notre pays et de sa diversité, de prendre la parole et de rester unis face à une horreur qui n'a ni couleur ni religion. " Un hommage a été rendu à Asta Diakité vendredi matin au cimetière de Pantin, en banlieue parisienne.
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