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Politique, # |
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Cynthia, une jeune Togolaise de 19 ans a été informée, en mars dernier, par l’Office des étrangers qu’elle disposait de 30 jours pour quitter le territoire. Elle bénéficiait d’une carte de séjour temporaire grâce à un regroupement familial. Mais elle a quitté le domicile paternel en février dernier pour fuir, explique-t-elle, la violence de son père. Son école se mobiliseL’ensemble du corps professoral de son école s’est mobilisé et a envoyé une lettre au secrétaire d’État à l’Asile et à la Migration Theo Francken (N-VA), rapportent La Libre Belgique et La Dernière Heure. La jeune fille est inscrite en dernière année à l’athénée Andrée Thomas, à Forest. Elle espère y terminer ses études cette année et obtenir son diplôme. Mais les chances sont minces. Fuyant les violences de son père, qui aurait déjà passé 4 heures en garde à vue après l’avoir frappée, elle est hébergée dans une famille qui a accepté de l’accueillir. « Cynthia peut poursuivre ses études au Togo »Pour l’Office des étrangers, cependant, peu importe l’attestation médicale et les témoignages de professeurs et du centre PMS de l’école : le dossier est trop peu étoffé pour prouver des violences familiales répétées. « Nous avons analysé le dossier à la loupe. Il nous a semblé qu’il s’agissait plus d’une mésentente familiale certes importante mais pas de violences graves et récidivantes », a confirmé Dominique Ernould porte-parole de l’Office des étrangers.« Donc l’Office des étrangers a vraiment analysé toutes les parties du dossier et nous avons estimé que comme Cynthia avait en plus encore une maman au Togo qui est son pays d’origine dans lequel elle a toujours vécu qu’elle pouvait toujours avoir la possibilité de retourner là-bas et de poursuivre ses études dans son pays d’origine »,conclut la porte-parole de l’Office des étrangers. | |||
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