L'opposition burundaise est disposée à reprendre le dialogue avec le pouvoir pour trouver une issue à la crise politique.

Dans une déclaration commune rendue publique mercredi, dix-sept partis et organisations politiques "affirment de nouveau leur engagement à poursuivre le dialogue.

Ces discussions entre les parties prenantes au processus électoral devraient aboutir à "l'organisation d'élections libres, apaisées, transparentes et crédibles", indique la déclaration.

Le Burundi traverse une crise politique depuis l'annonce fin avril de la candidature du président Nkurunziza, au pouvoir depuis 2005, à un troisième mandat.

En mai, le général Godefroid Niyombare a fait une tentative de putsch raté contre le président Nkurunziza au moment où il se trouvait en Tanzanie.

Des manifestations populaires sont régulièrement organisées à Bujumbura.

La répression policière a fait plus de trente victimes et la sécurité s'est fortement dégradée dans le pays.

La déclaration de l'opposition est présentée comme une réaction officielle au sommet des chefs d'État de la région qui s'est tenu dimanche en Tanzanie.

Le sommet de l'EAC avait demandé le report des élections jusqu'à la mi-juillet.

Les élections législatives et communales doivent se tenir vendredi, et la présidentielle le 26 juin.