Les Présidents John Mahama du Ghana et Jacob Zuma de l'Afrique du sud

Vendredi 17 avril 2015- Le Président en exercice de la Communauté Economique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), le ghanéen John Mahama, a exhorté le gouvernement sud-africain à prendre des mesures urgentes pour arrêter la vague croissante des attaques dirigées contre les expatriés dans le pays.

La requête de Mahama est a été formulée hier jeudi à Accra après ce que laa qualifié de chasse " barbare, criminelle et xénophobe " contre les étrangers africains vivants en Afrique du Sud.

Visiblement choquée par les attaques dirigées que ses ressortissants, laa trouvé qu'il est incompréhensible que des personnes qui se sont sacrifiées pour aider les sud-Africains à se battre à repousser et à vaincre l'apartheid sont aujourd'hui considérées comme des étrangers et persécutées.

Pour le bilan des évènements intervenus en Afrique, le Ghana par la voix de sa Chef de la diplomatie, Mme Hannah Tetteh, a confirmé la mort d'un de ses compatriotes.

Pour sa part, le ministre nigérian des Affaires Etrangères, Aminu Wali, a fait savoir hier jeudi à Abuja que son pays prévoit de rapatrier ses fils si les attaques xénophobes persistent.

En rapport avec ces évènements malheureux et comme prévu, le ministre sud-africain des Relations internationales et de la Coopération, Mme Nkoana-Mashabane, a répondu ce vendredi à Pretoria aux inquiétudes des ambassadeurs africains dans le pays.

Mme Nkoana-Mashabane a demandé pardon au nom de l'Afrique du Sud aux gouvernements africains pour les évènements malheureux qui se sont produits et a fait savoir que son pays va s'atteler à réintégrer les expatriés qui souhaitent rester dans le pays.

Le ministre sud-africain a ajouté que les autorités exhortent tous au calme mettent en garde contre des incitations a la violence et des reportages et des montages de photos sur la violence à Durban.

Des rapports non encore confirmés indiquent que certains pays africains à l'instar du nouveau pouvoir au Nigeria envisageraient de boycotter des produits et artistes sud-africains en cas d'impasse.

koaci.com