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Politique, # |
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Le président ivoirien Ouattara (gauche) et le président nigérian Issoufou (droite), mai 2015. Le président ivoirien Alassane Ouattara ne briguera pas un troisième mandat s'il est réélu en octobre. Il entend respecter la Constitution de son pays, une promesse qu'il a faite devant l'Union africaine. Le président de la Côte d'Ivoire, Alassane Ouattara, n'a pas l'intention de s'accrocher au pouvoir. S'il est réélu en octobre, il a promis de se retirer après son second mandat, comme le prévoit la Constitution. C'est ce qu'il a déclaré lors d'un entretien avec Nkosazana Dlamini, présidente de la Commission de l'Union africaine (UA), en marge de la 50e réunion annuelle de la Banque africaine de développement qui se tenait les 27 et 28 mai à Abidjan. Nkurunziza blâmé par Dlamini-Zuma, pas par l'UA Nkosazana Dlamini-Zuma a condamné la décision du président burundais Pierre Nkurunziza de briguer un troisième mandat à la présidentielle du 26 juin malgré la Constitution qui le lui interdit. Dans son pays, la mobilisation populaire ne faiblit pas contre un autre mandat à la tête du pays.
Malgré les déclarations de la présidente de la Commission, l'Union Africaine a jusqu'ici refusé de se prononcer sur la question estimant qu'elle relèvait de la souveraineté des États membres. Il s'agit d'un sujet brûlant en Afrique où plusieurs chefs d'État, parfois au pouvoir depuis des décennies, refusent de quitter leur poste. En octobre 2014, la population du Burkina Faso a chassé le président Blaise Compaoré qui voulait modifier la Constitution pour se présenter à nouveau. D'ailleurs, plusieurs présidents pourraient faire modifier la loi afin de se maintenir au pouvoir, comme Joseph Kabila en République démocratique du Congo, Denis Sassou Nguesso au Congo, ou encore Paul Kagamé au Rwanda. AFP | |||
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