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Le Royaume-Uni a décidé par référendum jeudi 23 juin de voter en faveur du Brexit, c'est-à-dire de quitter l'Union européenne (UE). Le pays était membre de l'UE depuis 1973. D'un point de vue économique, plusieurs estimations prédisent un fort ralentissement de la croissance économique britannique voire une récession. Dans ses prévisions, l'OCDE indique par exemple qu'à l'horizon 2020 le PIB du Royaume-Uni devrait être inférieur à 3,3%, rapporte Libération. À lire sur Slate.fr: Face au Brexit, à l'Europe de s'inventer une identité Vendredi matin, quelques heures après le vote, les marchés financiers britanniques et européens ont déjà plongé. "La livre sterling est la première touchée. Elle perd 5 %, puis 7 %, puis 9 % en quelques heures, un mouvement énorme pour une devise", écrit Le Monde. "L'impact immédiat d'un vote en faveur du "Brexit" concernera la volatilité des marchés financiers qui affectera négativement les places africaines aussi", a estimé Razia Khan, interrogée par The Africa Report. Les fleurs sont fanéesSur le continent, plusieurs pays africains qui ont des liens économiques étroits avec le Royaume-Uni s'inquiètent fortement des conséquences économiques du Brexit. Et un pays africain s'est réveillé un peu plus que les autres avec une gueule de bois: le Kenya. À lire aussi: Les fleurs que vous achetez à la Saint-Valentin assèchent un lac au Kenya L'ancienne colonie britannique s'inquiète notamment de ses exportations de fleurs - principalement de roses - vers le Royaume-Uni via des accords de commerce signés avec l'Union européenne.
"La majorité du thé consommé au Royaume-Uni vient du Kenya. Comment le Brexit va-t-il affecter les cultivateurs au Kenya?", s'interroge un internaute.Selon la KFC, le Kenya pourrait enregistrer une perte mensuelle de l'équivalent de 35 millions d'euros à cause d'un baisse des importations au Royaume-Uni. Des négociations commerciales difficiles entre le Kenya et l'Union européenne au sujet des importations de fleurs avaient déjà eu lieu en 2015, comme l'expliquait le média britannique The Guardian. La banque centrale est prêteConsciente de l'enjeu économique, la Banque centrale du Kenya (CBK) a annoncé dans une série de tweets qu'elle était prête à injecter des liquidités aux côtés de d'autres banques centrales pour amortir les effets économiques du Brexit sur les marchés financiers.
Selon le site Quartz, le Kenya est également inquiet d'une forte pression sur sa monnaie, le shilling, qui pourrait souffrir en raison des liens économiques étroits entre les deux pays. "Cela va tous nous affecter et il n'y a pas d'assurance que nous pourrons agir par nous-même pour être dans une meilleure position", déclarait le mois dernier Patrick Njoroge, le directeur de la banque centrale, au sujet d'une éventuelle sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne.
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