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Société, # |
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Plus d'un siècle et demi après l'abolition de l'esclavage, peut-il y avoir réparation ? Ces réparations doivent-elles être financières, morales ? Ce sera le thème de "7 en Outre-mer" ce samedi à 12h30 sur France Ô. Quand l'esclavage a été aboli, en 1848, les esclaves ne reçurent aucun dédommagement, alors que 6 millions de francs de l'époque furent versés à leurs anciens propriétaires. Depuis quelques années, des descendants d'esclaves réclament à l'Etat et à de grandes entreprises des indemnisations pour crimes contre l'humanité. D'autres associations n'adhèrent pas à cette démarche. Serge Romana, le président du CM98 pense qu'" on ne peut pas réparer l'histoire, mais qu'on peut préparer l'avenir ".
200 milliards d'euros réclamés à l'EtatEn Martinique, on a commémoré cette semaine l'abolition de l'esclavage. Un événement que marque chaque année le MIR, Mouvement International pour les Réparations présidé par Garcin Malsa. Depuis 15 ans, il réclame à l'Etat plus de 200 milliards d'euros de provisions pour " le préjudice subi par les Martiniquais descendants d'esclaves ". Regardez le reportage de Nathalie Jos et Olivier Nicolas-Dit-Duclos, de Martinique 1ere. Le baron Seillière assigné en justiceLe 9 mai, le CRAN, Conseil Représentatif des Associations Noires, a assigné en justice Ernest-Antoine Seillière, l'ancien président du MEDEF, pour ses liens avec la traite négrière, estimant que sa " fortune est en bonne partie " issue de l'esclavage . Ce jeudi Elie Domota, au nom du LKP guadeloupéen ( Liyannaj Kont Pwofitasyon) a annoncé qu'il demandait réparation à l'Etat devant les tribunaux. Peut-on réparer l'" irréparable " ? Source : www.la1ere.fr | |||
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