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Peu de gens le savent : avec 41 % de femmes qui entreprennent au Nigeria contre 10 % aux Etats-Unis (TrendWatching, 2016), le taux de l'entrepreneuriat féminin est plus élevé en Afrique que dans toute autre région au monde. Cette accélération, sur ce continent désigné comme le " Mobile First Continent ", passe par l'usage du téléphone mobile pour les femmes, avec " m-Santé ", " mobile money ", " m-learning ", " agriculture connectée "...
Autant d'éléments qui sont gages, pour elles, d'une nouvelle indépendance, d'une montée en compétences, d'inclusion financière et de gain de temps au quotidien. D'utilisatrices technophiles, elles veulent accéder au statut de conceptrices de ces applications. De iHub avec le projet AkiraChix, à WomenTech Africa au Ghana ou Afrobytes à Paris, le constat est le même : il est nécessaire de s'appuyer sur les femmes pour créer des applications qui répondent aux difficultés du quotidien en Afrique. Par exemple : iCow, créée par la Kenyane Su Kahumbu en 2005, fournit aujourd'hui à plus de 160.000 fermiers une information personnalisée pour cultiver leurs terres et optimiser financièrement leurs exploitations. Les esprits chagrins objecteront que l'entrepreneuriat féminin en Afrique se situe surtout dans l'économie informelle. C'est exact. Mais ces femmes disposent d'applications pour développer leurs activités. Elles sont en mesure d'" ubériser " leur quotidien et leur ambition est aujourd'hui de permettre à des femmes aux revenus situés entre 4 et 10 dollars par jour de doubler leurs rémunérations grâce aux applications mobiles qu'elles concevront. Gladys Kitony a lancé le programme AkiraChix dans les locaux du célèbre iHub de Nairobi pour former les femmes au code et les accompagner dans la création de leurs start-up.
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