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Société, # |
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"Pendant la manif de dimanche, nous étions un peu isolés. Ce soir, ça s'est rattrapé. On a ressenti une chaleur immense..." Ce sont les mots de Samuel, l'un des proches de Clarissa Jean-Philippe, à l'issue de la veillée qui s'est tenue mardi soir, à Montrouge (Hauts-de-Seine). Malgré sa peine, Samuel a le sourire aux lèvres. Près de 2.000 personnes se sont rassemblées pour saluer la mémoire de la policière martiniquaise (voir notre diaporama en bas de page). Plus tôt dans la journée, c'est François Hollande lui-même qui lui avait rendu hommage. Tuée par Amedy Coulibaly le 8 janvier, Clarissa Jean-Philippe fait partie des 17 victimes des attentats terroristes qui ont touché la France la semaine dernière. Une foule massive et hétérocliteDans l'imposante salle du Beffroi à Montrouge, il n'y a plus une chaise de libre. (Des centaines de personnes ont dû rester à l'extérieur.) Devant l'estrade, des monceaux de fleurs jonchent le sol. Au centre, trône une grande photo de la jeune femme, rayonnante. Clarissa Jean-Philippe avait 26 ans. Inconsolable, sa famille est venue en nombre. Des collègues de travail ont également fait le déplacement, de même que des dizaines de policiers municipaux des villes avoisinantes. Des chants, des discours et des prières se succèdent pendant plus d'une heure. Dans l'assistance, on recense de nombreux Antillais, ainsi que des représentants de la communauté juive, à l'image de M. Touboul, directeur d'une école de Montrouge. "La pauvre petite..., se désole-t-il. Elle a sauvé des enfants ! Sans ce tragique événement, Amedy Coulibaly aurait poursuivi sa course jusqu'aux écoles juives, comme Mohamed Merah..." (Pour l'heure, l'enquête en cours n'a pas déterminé quelles étaient les cibles véritables d'Amedy Coulibaly, ndlr.)
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