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Politique, # |
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ARRÊTONS LA FOLIE MACABRE D'UN HOMME BARRONS LA ROUTE A L'OBSCURANTISME, Chers compatriotes Parmi les hommes politiques et les citoyens ordinaires sur lesquels s'abat la violence brutale du régime de Sassou, régime en perte de vitesse et en manque de légitimité, le cas de Jean Ngouabi est des plus critiques en ce moment. Ses proches ignorent totalement ce qu'il en est de son état de santé. Une rumeur le donnait même pour mort hier soir. Nous demandons à la DGST et à l'État congolais de donner signe de vie de nos amis : notamment de Jean Ngouabi et Jérôme Rémy Ngonzi (arrêté à Bétou le 17 mars), etc,... Des centaines d'hommes et de femmes croupissent dans les geôles de la Direction Générale de Sûreté du Territoire, des lieux de détention extra-judiciaires ... Sassou Nguesso sera tenu personnellement responsable de toute atteinte à la vie de ces détenus arrêtés en toute illégalité. La crise congolaise n'est plus simplement une question de contestation des résultats de la mascarade d'élection du 20 mars 2016. Nous invitons la communauté internationale à se saisir immédiatement de la situation préoccupante de violation des DROITS DE L'HOMME AU CONGO et d'assassinats prémédités et planifiés. Après l'officialisation à la télévision publique de la résurrection des milices sanguinaires de l'ère du coup d'État de 1997 les institutions internationales ne peuvent plus s'abriter derrière la non-ingérence dans les affaires intérieures. En effet, Sassou nous avait déjà informés officiellement qu'il entretenait des milices. Il avait avoué à Kinkala (localité au Sud de Brazzaville), il y a un an, avoir consulté des ex-combattants sur la question du changement de la constitution ; et que ceux-ci lui avaient confié de faire attention avec les < Comment a t-il pu consulter des miliciens dont les structures ont été dissoutes officiellement et dont les membres sont censés avoir été démobilisés ou déversés dans son armée tribale ? Comment de telles menaces gravissimes, de la bouche d'un Président d'une République, soi-disant en paix, à l'époque, n'avaient suscité aucune indignation, des chancelleries occidentales présentes à Brazzaville ? Aujourd'hui, Aimé Hydevert Mouagni, un ancien membre des cobras (milice de Sassou) " nommé " député d'une circonscription de Brazzaville, vient de sortir du bois, en levant des troupes affamées, pour recréer sa milice pour défendre le pouvoir (on se demande contre qui ?). L'information, pour ne pas dire l'appel d'air (pour faire des émules) a été lancée en prime-times sur TéléCongo. Sassou est donc en train de mettre ces menaces à exécution ; depuis une semaine, des rafles, des brutalités et des enlèvements ont lieu tous les jours. Des hommes armés ratissent les rues et quartiers des villes du Congo, comme à l'époque le lugubre bataillon d'Oko Camille (un autre cobra, décédé depuis) ratissait et " nettoyait " (le terme est de lui) la région du Pool. Pourquoi cette indifférence ? L'heure est grave au Congo. Le silence des institutions internationales sera assimilé à une complicité de crimes contre l'humanité. Nous avons tous encore en mémoire le souvenir du RWANDA ! Il n'y a pas, il n'y aura pas de guerre civile ou guerre ethnique au Congo-Brazzaville. L'ONU NE PEUT PAS, NE DOIT PAS LAISSER FAIRE. Il faut l'arrêter, il faut le mettre hors d'état de nuire. NOUS ENGAGEONS DÈS CE JOUR DES ACTIONS A L'ONU, l'UE et l'UA... Il faut agir ; Il faut sortir du baratin diplomatique. Je demande à mon ami, ancien collègue du Lycée Karl Marx, Alain Mabankou (dont je salue en passant la réception au Collège de France), de me contacter in box, pour parrainer une pétition qui poussera les intellectuels congolais à prendre position contre la terreur imposée au Congolais, de tout bord et de toute région d'origine ; sans a priori et en transcendant les positions politiques respectives. Que les prétendus partenaires et amis du Congo le tiennent pour dit : Le CONGO survivra aux pogromes de Sassou. NOUS VAINCRONS Jean-Noël Mabiala
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