Maya a tenté l'expérience du "sugar daddy" et n'a pas aimé. 

Maya aime le sexe et a besoin d'argent pour payer ses études en journalisme. Sur les conseils d'une amie qui lui vante les mérites de l'expérience, la jeune femme s'inscrit sur un site de "sugar daddies".

Le principe ? Des hommes plus âgés et au compte en banque bien rempli paient pour être bien accompagnés, plusieurs soirs par mois. À chaque fois, ce sont environ 800 dollars gagnés par la "sugar baby".

"Mon amie gagnait 2800 dollars par mois pour 4 soirées passées avec quelqu'un."

Le sexe rarement facultatif

Si le sexe est en option, il est rarement facultatif.

Maya rencontre très vite RJ. Un homme d'affaires pressé, faisant des allers-retours entre Boston et New York.

Dès qu'il voit Maya, l'homme est condescendant. Il lui dit qu'elle est belle "pour une Noire", se moque de son envie d'être journaliste (pourquoi ne devient-elle pas prostituée, tout simplement ?), et refuse de la payer avant qu'ils n'aient des relations sexuelles.

Finalement, tous deux trouvent un compromis. Et si le sexe n'est pas pleinement satisfaisant, il est correct, voire même agréable.

"Aucune somme ne peut justifier le sexisme"

Malgré tout, Maya ne réitérera pas l'expérience.

"J'ai réalisé que me mettre dans cette position de 'sugar baby' ouvrait les portes aux insultes et au fait de me dégrader verbalement. (...) j'ai aussi réalisé qu'aucune somme d'argent ne pouvait justifier du racisme, du sexisme et le risque d'avoir mal. (...) Je ne dis pas aux femmes qu'il ne faut pas devenir travailleuse sexuelle, je ne dis pas qu'il faudrait le devenir non plus. Je partage une expérience. (...) Même si j'aime le sexe (...) j'ai surtout fait ça parce que mon job actuel ne me permet pas de garder un toit sur la tête, des vêtements sur mon corps et de la nourriture dans mon estomac."

À lire en + (et en anglais) >> www.bustle.com/articles/91812-i-had-sex-with-a-sugar-daddy-to-help-pay-my-tuition-and-heres-why-i