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Culture & Loisirs, # |
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Les marchands français ont rendez-vous en Afrique du Sud pour la 7e édition de Joburg Art Fair, qui explore le formidable potentiel du continent. Que connaît-on de l'art africain? Des masques et des statuettes suintantes, de la peinture naïve, des arts du hasard faits de fils de fer et de tôle pliés. Cap sur l'Afrique du Sud. La 7e foire d'art contemporain de Johannesburg, Joburg Art Fair, s'ouvre ce jeudi pour quatre jours. L'occasion de poser un autre regard sur le monde de l'art africain. Un univers exaltant, dont le marché de l'art international, et notamment occidental, a compris le formidable potentiel. Les grandes maisons de ventes anglo-saxonnes, Christie's, Sotheby's, Bonhams, et même l'ambitieuse "petite" française Piasa, veulent d'ailleurs y dédier de pleines vacations. Son art contemporain sera à l'honneur de la Fiac, à Paris, du 23 au 26 octobre. À Johannesburg, le Sud-Africain Ross Douglas, créateur de la foire, a précédé la tendance. Depuis sept ans, il orchestre la mise en scène d'une nouvelle génération d'artistes décomplexés n'ayant pas connu, pour beaucoup, l'époque coloniale. Ils viennent d'Afrique du Sud, du Zimbabwe, du Nigeria, du Mozambique, du Bénin, du Kenya, du Cameroun et d'autres pays du continent. 400 artistes"L'art suit les facteurs économiques. Les indicateurs de l'Afrique sont très positifs et naturellement il y a un intérêt qui se développe pour la pratique artistique", expliquait en octobre dernier la Camerounaise Koyo Kuoh, directrice artistique de la première foire d'art contemporain africain organisée hors d'Afrique, à Londres, et baptisée "1:54", 1 pour l'unité du continent, et 54 pour le nombre de pays qui le composent. Cette réflexion est à l'origine de la foire de la capitale économique sud-africaine. "J'ai reçu cet enseignement de mon compatriote le metteur en (...)
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