Alors qu'en France le hip hop commence à peine à ne plus être vu comme une sous culture, aux États-Unis sa contribution à la culture nationale est reconnue depuis longtemps. Des rappeurs comme Jay-Z ou Puff Daddy sont érigés en modèles de réussite et il leur arrive même d'être cités par le président Obama.

C'est peut être outre-Atlantique que les rappeurs français les plus entreprenants devront chercher la reconnaissance. Booba, qui vit à Miami depuis des années, s'est construit un réseau de relation qui s'étend jusqu'à Harvard. Ainsi, la prestigieuse université a décidé de distribuer à certains de ses étudiants un ouvrage sur " les plus grandes réussites économiques à la française " à partir de la rentrée prochaine. En plus de figurer à l'intérieur, le rappeur sera sur la couverture.

Si la France le voit surtout comme le roi du clash et de la controverse, les États-Unis savent l'apprécier pour le modèle économique qu'il a mis en place. Au delà de ses ventes d'albums, il a réussi à s'imposer dans d'autres secteurs comme le streetwear avec sa marque Ûnkut et récemment avec sa plateforme musicale OLKM. L'ouvrage, intitulé French Odyssey Supernovas 1.0, revient sur son parcours et analyse ses stratégies marketing.

Crédit photo (Instagram Booba)