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Culture & Loisirs, # |
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Imaginé presque comme un concert dansé, Coup fatal fait se côtoyer rock et jazz, les mélodies traditionnelles congolaises et les musiques baroques de Bach, Rameau, Purcell ou Monteverdi. Sur fond de décor inquiétant, illustré par des sculptures en grandeur nature constituées de douilles de munitions, les chanteurs s’expriment dans l’exubérance avec des gestes qui leur donnent l’air de fanfaronner, tantôt arrogants, tantôt machistes, rayonnant dans leur coquetterie de “sapeurs”, les dandys de Kinshasa. L’énergie de la résistanceAvec Alain Platel, bien sûr, rien n’est jamais gratuit. Si le décor fait allusion aux répressions et à la guerre civile, il a eu envie cependant de parler de la résistance via l’énergie et la joie des artistes et non pas avec des corps souffrants comme il le fait souvent. Il est fort possible que ce “coup fatal” se transforme sur scène en un coup de fouet vital !
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