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Société, # |
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Enorme déception pour les proches de Moussa Ibn Yacoub. Cet humanitaire français incarcéré au Bangladesh où il était en mission avec l'ONG caritative islamique Baraka City devait être libéré le 11 janvier. Il n'en fut rien. " L'ordonnance de mise en liberté a été vulgairement raturée à la main, emportant son annulation ", s'est indigné Samin Bolaky, l'avocat de l'ONG sur Facebook, dans un billet qui met directement en cause l'Etat bangladais :
" Activités suspectes "Moussa Ibn Yacoub est poursuivi pour " activités suspectes ", alors qu'il était parti au Bangladesh pour venir en aide aux Rohingya, une minorité musulmane persécutée en Asie du Sud-Est. Sa mission se limitait à faire un bilan de la situation sur place. Alors qu'il n'avait pas encore atteint les camps où il souhaitait se rendre, le jeune humanitaire a été interpellé dans le district de Cox's Bazar, dans le sud du pays. Il raconte dans un message audio envoyé à l'association le 22 décembre : " Les faits qui me sont reprochés, c'est que j'ai visité des écoles à Cox's Bazar. (...) La deuxième chose, c'est mon prénom. " Depuis sa conversion à l' islam, Puemo Maxime Tchantchuing préfère en effet qu'on l'appelle par son nom musulman, Moussa Ibn Yacoub. Les autorités bangladaises ne comprennent pas pourquoi ce nom, inscrit sur des lettres qu'il transportait avec lui, ne figure pas également sur sa carte d'identité. Elles le soupçonnent, semble-t-il, de préparer des opérations terroristes. Source : www.lemonde.fr | |||
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