L'AMA (l'agence mondiale anti-dopage) a placé le Kenya face à un ultimatum : le pays a jusqu'à mardi minuit pour mettre en place une législation antidopage efficace.

Faute de quoi, le pays pourrait se voir privé de Jeux Olympiques à Rio.

Mais jusqu'à présent, le pays a échoué à se conformer aux exigences de l'AMA.

Le Kenya avait déjà manqué une première date butoir en février et n'avait pas réussi à voter une loi pour établir une agence nationale anti-dopage.

Comme le Kenya ne possède pas son propre laboratoire anti-dopage, les échantillons doivent être envoyés à l'étranger pour analyse et la fiabilité du processus se retrouve compromis.

Au cours des dernières semaines, les parlementaires ont présenté un projet de loi pour sanctionner plus lourdement les athlètes coupables de dopage mais le dispositif n'a toujours pas été adopté.