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Société, # |
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À l’heure où une Europe xénophobe se barricade contre les migrants, retour sur la situation d’hommes et de femmes qui ont des compétences professionnelles et des ambitions fortes. La surenchère médiatique autour des expulsions de migrants sur le site du tunnel de Calais fait oublier les situations individuelles de ces réfugiés qui ont parcouru des kilomètres pour se retrouver face à des barbelés. Si tous sont actuellement en situation de détresse, ils sont aussi prêts à tout pour trouver une vie ordinaire avec un logement et un travail. Contrairement à l’idée véhiculée par la droite selon laquelle les migrants viendraient augmenter le chômage en France, nombre d’entre eux arrivent avec l’espoir de travailler. Ils en ont d’ailleurs largement les moyens. Issus de la classe moyenne voire aisée, les migrants sont majoritairement diplômés, entrepreneurs et indépendants. Certains sont même hautement qualifiés. Ainsi, l'OCDE (Organisation de Coopération et de Développement Économiques) estime que « le nombre d’immigrés diplômés du supérieur a connu une croissance de 70 % au cours de la décennie précédente ». À Calais, plus de la moitié des migrants sont diplômésSelon une enquête du Secours catholique, 21% des migrants de Calais sont hautement qualifiés et 35% ont un niveau d’étude intermédiaire : Les migrants sont désireux d'entreprendreÀ l’échelle mondiale, 20 % des migrants du Sud vers le Nord envisagent de créer une entreprise. Ils sont aussi entreprenants que leurs homologues restés dans un pays du Sud (21 %) et plus entreprenants que les migrants qui viennent des pays du Nord (14 %) :
La « fuite des cerveaux » concerne aussi les migrantsDans le monde, 21 % des migrants sont hautement qualifiés. Autant des personnes qui sont susceptibles d’apporter de l’emploi dans leur pays d’accueil.
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