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Culture & Loisirs, # |
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A la veille de la Seconde Guerre mondiale, un jeune homme de 26 ans débarque à New York. C'est un écrivain en devenir qui a déjà publié quelques livres à Paris. D'origine guyanaise, ayant grandi également en Martinique, il s'appelle Léon-Gontran Damas. C'est l'ami intime du poète martiniquais Aimé Césaire et du Sénégalais Léopold Sédar Senghor. A eux trois, dans la capitale française, ils ont jeté les bases d'un courant littéraire dénommé négritude. De l'Amérique, Damas connaît déjà, par ses lectures, les écrivains et artistes noirs. Ce sont eux qui l'intéressent et qu'il rencontrera : Langston Hughes, Claude McKay, Alan Locke, Billie Holiday, Dizzy Gillespie, et les grands poètes de Harlem, où Damas s'installe à son arrivée. En immersion, comme il dit. Là, il découvre, dans un maelstrom de sentiments contradictoires, la ségrégation, le racisme, la passion amoureuse, le jazz et le militantisme afro-américain, entre autres. D'une sensibilité à fleur de peau, il s'y brûle aussi les ailes. IdentitéTout cela, il l'écrit à son ami Aimé Césaire. Lui racontant par le menu son expérience américaine, faisant part de ses réflexions concernant la communauté noire, marquant aussi ses différences d'approche idéologique et s'interrogeant sur son identité : " Je me sens plus métis que Nègre, Césaire, et c'est une expérience bien difficile à partager, même avec toi. Mais rappelle-toi que l'Afrique noire et ses dieux ne sont qu'une partie de la mémoire où voyage mon sang. " REGARDEZ Roland Brival dans l'émission " La grande librairie " sur France 5
LIRE un extrait de " Nègre de personne ", de Roland Brival (cliquez sur l'image pour feuilleter)
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