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Attendue pour être reçue à 10h 45 sur une émission de la Radio Africa N01, ce n'est qu'à 11 h 20 que la chanteuse ivoirienne arrive dans le studio. " Visage serré, lunette de soleil sur le nez ", raconte AÏssa Thiam, l'Animatrice principale de la dite émission, la vedette exprime une arrogance l'obligeant à lui demander de prendre la porte. La chanteuse ivoirienne, Josey s'est permis un brin d'arrogance, lequel a poussé la journaliste AÏssa Thiam à la renvoyer du studio d'Africa N01, le jeudi 17 mars 2016 à Paris. Le retard ou carrément l'absence à un rendez- vous, semble dire la journaliste, est une habitude pour l'artiste.
Elle raconte : " Josey était mon invitée en décembre et à deux reprises, personne ne s'est présenté aux rendez- vous ! La première fois, personne ne savait où elle était : " dans sa chambre d'hôtel " dirent certains, " en plein shopping " avancèrent d'autres ! Fatou et moi avons décidé de ne plus parler d'elle et de ne plus passer son titre. Tellement, nous avions annoncé sa venue à l'antenne pendant des jours et des jours ! La semaine dernière Adams Touré l'organisateur de sa tournée européenne, que je connais pour avoir travaillé avec Ya Seb, me demande de recevoir la chanteuse pour le concert du 20 Mars au Bataclan. Ma première réponse : désolée mais elle n'est pas sérieuse, elle ne viendra pas où sera en retard. A force d'insister, il réussit à me faire accepter de recevoir la chanteuse. Le rendez vous est pris pour le jeudi 17 Mars à 10 h 45. Le jour venu, à 11 h 15, toujours personne ! Adams nous annonce au téléphone qu'ils auront 20 minutes de retard ! Nous attendons la vedette qui finit par arriver à 11 h 20, le visage serré, lunettes de soleil sur le nez. Elle entre dans le studio, fâchée et je lui annonce que ce n'est pas sérieux d'avoir autant de retard et qu'en décembre elle nous avait carrément posé un lapin ! Pour manque d'humilité, celle dont la musique gravit, depuis peu, le chemin qui conduit aux alpages, a été simplement éconduite d'une radio. Comme elle, plusieurs artistes de la nouvelle génération, à peine connue s'érigent en star et font preuve de caprices indigestes.
Le comble est quand ils expriment ce mépris, d'une part, vis- à - vis des journalistes et animateurs, sans qui, leurs œuvres resteraient dans les quatre murs de leur maison et d'autre part, vis- à - vis de leurs fans. Esckil AGBO A notre avis, des actes pareils peuvent se payer chers en terme de carrière pour eux. Car les journalistes et les fans sont des acteurs incontestables de leur ascension dans le métier d'artiste.
Etre star, c'est exercer professionnellement son art et cultiver l'humilité envers tous.
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