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Politique, # |
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"Il s'agit de rétablir des citoyens comoriens dans leurs droits. La diaspora nous apporte beaucoup (...) C'est donc tout à fait normal qu'ils prennent part à un scrutin aussi important", explique le ministre de l'Intérieur. En France "où la diaspora réclame ce vote depuis des années", les autorités fourniront une assistance "pour faciliter le déroulement du vote". Les Comoriens vivant en France sont estimés à 300.000, dont "un peu plus de 120.000 possèdent une carte nationale avec laquelle ils pourront voter", a précisé le ministre. Lors des législatives de février, les Comores comptaient 275.348 électeurs sur les trois îles d'Anjouan, Grande-Comore et Mohéli. Interrogé sur la candidature polémique de l'ex-président Ahmed Abdallah Sambi (2006-2011), le ministre a répondu: "Si Sambi veut être candidat, c'est qu'il veut créer des troubles, et on ne peut pas permettre cela". "Il n'y aura pas de candidature Sambi en 2016", a-t-il martelé, accusant les partis qui soutiennent l'ex-président de "vouloir réveiller les démons séparatistes et nous replonger dans une crise politique et institutionnelle."
La démocratie comorienne s'est stabilisée depuis 2009 seulement, après 20 coups d'État ou tentatives depuis l'indépendance. Ces crises se sont nourries des rivalités entre les trois îles de l'archipel dont la France a conservé la quatrième, le département de Mayotte. La Constitution adoptée en 2001, à l'issue d'une crise sécessionniste qui avait éclaté sur les îles d'Anjouan et de Mohéli, a instauré la règle d'une présidence tournante par île. Le prochain président des Comores devrait être originaire dela Grande-Comore, alors que Ahmed Abdallah Sambi est originaire d'Anjouan, l'île à qui revient la tournante de 2021.
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