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Politique, # |
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Après les récentes mises en garde de Paris et de Washington sur la nécessité de garantir l'alternance démocratique en RD Congo, le gouvernement congolais a dénoncé vendredi des "habitudes insensées et surannées" des autorités françaises et américaines.
Mises en garde de Washington et de Paris Kabila n'a pas encore franchi le point de non-retour Mais les autorités congolaises n'ont " pas encore franchi le point de non-retour ", a-t-il expliqué, soutenant que " des élections opportunes et crédibles conformes à la Constitution de la RDC sont encore possibles ". Et d'ajouter : " Les obstacles majeurs à la tenue d'élections d'ici la fin de l'année 2016 sont d'ordre politique et non pas technique ". Plus virulente, Linda Thomas-Greenfield, secrétaire d'État adjointe en charge des Affaires africaines pour les États-Unis, a préconisé de son côté des sanctions si la présidentielle n'était pas organisée dans les délais constitutionnels en RD Congo.
Paris souhaite également que la présidentielle en RD Congo se déroule dans les délais constitutionnels, soit d'ici fin 2016. " La position française n'est pas anti-Kabila, elle est pro-constitution ", a rappelé récemment l'Élysée. Réponse de Kinshasa
" Personne ne demande à François Hollande [le président français] d'être pour ou contre la Constitution congolaise, a déclaré le ministre. Le gouvernement congolais ne lui reconnaît pas le droit de s'ingérer dans les affaires intérieures de notre pays. " " La RD Congo n'est ni la province de la France ni celle des États-Unis ", a-t-il rappelé. À ceux qui soupçonnent le président sortant de vouloir se maintenir au pouvoir, Lambert Mende a une fois de plus soutenu que " Joseph Kabila respectera la Constitution parce qu'il est le garant de la Loi fondamentale congolaise. Mais pas parce que la France ou les États-Unis l'auraient demandé ! " Jeune Afrique CommentaireCommentaire
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