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Société, # |
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Alors que la sécurité des chefs d'État africains vire à l'obsession, les agents chargés de la garantir sont moins nombreux mais mieux formés et mieux équipés. En 1995, alors que Hosni Moubarak, président de l'Égypte depuis quatorze ans, rejoint le siège de l'Organisation de l'unité africaine à Addis-Abeba, une camionnette avec six hommes armés jusqu'aux dents interrompt le convoi présidentiel et ouvre le feu. Une seule vitre du véhicule de Moubarak éclate sous l'avalanche de balles. Le chef de l'État fait demi-tour, rejoint l'aéroport et retourne au Caire. Sans blindage, nul doute que l'attaque de ces Soudanais affiliés à Al-Qaïda lui aurait été fatale. De fait, la voiture blindée fait partie de la panoplie d'un président. La Mauricienne Ameenah Gurib-Fakim est peut-être le seul chef d'État du continent à ne pas en être doté.
La gamme commence vers 500 000 euros et peut atteindre 1,5 million pour des modèles plus prestigieux, explique Jean-Paul Rosette Et la flotte du président est acquise en double, voire en triple : des véhicules sont disponibles au Palais, mais aussi dans ses autres résidences, quand il se déplace par avion ou par hélicoptère. Un budget qui peut faire grincer des dents. En juillet, le président nigérian Muhammadu Buhari a annulé l'achat de cinq Classe S pour un montant de 2 millions d'euros. .jeuneafrique
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