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Société, # |
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" Si l'Afrique était un bar, que ferait et boirait ton pays ? ", a lancé la blogueuse Siyanda Mohutsiwa le 27 juillet sur son compte Twitter. Depuis, le hashtag #IfAfricaWasaBar s'est répandu sur la Toile, à travers tout le continent africain. " Je voulais simplement lancer un thème, comme je l'ai déjà fait sur Twitter afin que les Africains puissent parler de leurs pays de manière légère, explique au Monde Afrique Siyanda Mohutsiwa. Mais si Internet, qui représente l'endroit où les Africains peuvent discuter librement de leur futur, peut être le nouveau panafricanisme : alors, pourquoi pas ! " De Dakar à Nairobi en passant par Kigali, tous les pays s'y sont mis. La satire politique a vite pris le dessus : " Si l'Afrique était un bar, le Burundi serait cet homme au téléphone qui promet à sa femme qu'il reste juste pour deux verres alors qu'il en commande un troisième ", poste un utilisateur du réseau social. Fibre patriotiqueSouvent, c'est avec autodérision. " Si l'Afrique était un bar, les Sud-Africains seraient ceux présents au comptoir tous les jours mais qui continuent à prétendre qu'ils ne sont pas d'ici. " Plus légers, certains suivent leur fibre patriotique : " Si l'Afrique était un bar, la Côte-d'Ivoire serait la fille avec laquelle tous les garçons voudraient danser ", écrit une Ivoirienne. " Les Africains ne demandent qu'à parler de l'Afrique sur Internet, estime Siyanda Mohutsiwa, 22 ans, qui vit à Gaborone. Des initiatives comme celle-là permettent aux gens d'apprendre sur les uns et les autres et de parler de leurs problèmes de façon totalement libre. "
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